Oussama Hamad, chef de l’exécutif de l’est de la Libye, a fait état de plus de 2 000 morts et des milliers de disparus, une déclaration non confirmée par des sources médicales ou des services de secours. D’autres sources évoquent un bilan nettement inférieur. Le Croissant-Rouge libyen a, quant à lui, recensé plus de 300 décès à Derna.

Les dégâts matériels sont également considérables. Routes et ponts ont été emportés, rendant certaines régions difficilement accessibles pour les équipes de secours, soutenues par l’armée.
Mohamed Massoud, porte-parole de l’exécutif de l’est de la Libye, a souligné l’ampleur de la tragédie à Derna, ainsi qu’à Jabal Al-Akhdar et dans la banlieue d’Al-Marj.

En réaction, le chef du Conseil présidentiel, Mohamad al-Manfi, a sollicité l’aide humanitaire internationale, déclarant officiellement plusieurs villes de l’est libyen, dont Derna, comme "zones sinistrées".

La tempête Daniel, qualifiée d’"extrême" par les experts en raison de la quantité d’eau déversée, a causé la mort d’au moins 27 personnes en Grèce, Turquie et Bulgarie, selon AFP.