Cette raffinerie, qui aura une capacité de traitement de 200 tonnes d’or par an, est en cours de construction par l’État malien, en partenariat avec la société russe Yadran et Swiss Investment, une entreprise basée en Suisse.

L’année dernière, le général Goïta avait demandé la révision de la loi régissant l’exploitation minière, afin que toutes les sociétés aurifères cessent d’exporter de l’or non raffiné à l’étranger.

Lors de la cérémonie de lancement des travaux de cette raffinerie, le 16 juin à Sénou, le général Goïta a déploré les pertes économiques importantes engendrées par l’exportation d’or non raffiné depuis 1980.

« Depuis 1980, l’or malien a été exporté pour être raffiné à l’étranger, puis vendu dans des pays comme les Émirats arabes unis, l’Afrique du Sud ou la Suisse. Cette situation a privé notre pays de revenus importants qui auraient pu contribuer au développement économique national. » a-t-il déclaré.

Le directeur de la société Yadran, Irek Salikhov, a indiqué que cette raffinerie aura une portée régionale, puisqu’elle traitera également l’or provenant d’autres pays comme le Burkina Faso, qui envisage lui aussi la construction d’une usine similaire.

L’État malien détiendra la majorité des parts dans cette raffinerie, le reste revenant à Yadran. La date d’achèvement des travaux n’a pas encore été communiquée.

Le président du Mali, le général Assimi Goïta, a officiellement lancé les travaux de construction d’une raffinerie d’or

Cette raffinerie aura une capacité de traitement de 200 tonnes d’or par an

La construction de la raffinerie s’effectue en partenariat avec la société russe Yadran et Swiss Investment, une entreprise basée en Suisse