Cet essai, une première mondiale, est mené en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Il consiste à tester la sécurité et l’efficacité de deux traitements : le Remdesivir, un médicament déjà utilisé pour traiter le COVID-19, et le MBP091, un anticorps spécialement conçu pour combattre le virus de Marburg.

Selon l’OMS, cet essai est le fruit de deux années de travail impliquant près de 200 chercheurs, développeurs, responsables du Ministère de la Santé, et partenaires internationaux, y compris des représentants de 17 pays africains à risque de flambées de fièvres hémorragiques, telles que celles dues aux virus Ebola et Marburg.

En plus de ces traitements, le Rwanda a récemment lancé une campagne de vaccination pour les travailleurs de santé en première ligne et les individus à haut risque.

À ce jour, plus de 700 doses de vaccin ont été administrées. Le premier lot de 700 doses, fourni par l’Institut Sabin de Vaccins, est arrivé seulement neuf jours après la déclaration de l’épidémie. Un deuxième envoi de 1 000 doses a suivi le 13 octobre 2024.

Depuis la confirmation de l’épidémie à la fin du mois dernier, le Rwanda a recensé 62 cas et 15 décès, sur plus de 4 000 tests réalisés.

Le Ministre de la Santé, Sabin Nsanzimana, a donné des mises à jour quotidiennes sur la situation.

Selon le ministre, tous les nouveaux cas confirmés proviennent d’un regroupement de cas à Kigali et des contacts de ces patients. Tous sont actuellement isolés et sous traitement, sans preuve de transmission communautaire.

Le virus de Marburg, qui provoque une fièvre hémorragique, est probablement transmis par les chauves-souris frugivores et se propage par contact étroit avec les fluides corporels des personnes infectées.

Les symptômes incluent la fièvre, des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires, une éruption cutanée, des douleurs thoraciques, des maux de gorge, des nausées, des vomissements, de la diarrhée et des saignements inexpliqués.

Pour prévenir l’infection, les experts en santé recommandent des pratiques d’hygiène strictes, telles que se laver fréquemment les mains et éviter tout contact avec les objets personnels ou les fluides corporels des personnes présentant des symptômes de la maladie à virus Marburg.

L'essai clinique pour le traitement de la maladie à virus Marburg, le premier du genre au niveau mondial, est mené en partenariat avec l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).