C’est le vendredi 6 décembre 2024 que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a confirmé la détection d’une épidémie inconnue en République Démocratique du Congo (RDC), principalement dans les régions de Panzi et Kwango, situées à environ 700 kilomètres au sud-ouest de Kinshasa. À ce jour, l’épidémie a déjà fait plus de 30 victimes et infecté plus de 390 personnes.

Lors d’une recente conférence de presse, le Premier ministre, Dr Edouard Ngirente, a rassuré le public affirmant que le gouvernement prennait la situation très au sérieux. "Le ministère de la Santé et le Centre Biomédical du Rwanda (RBC, sigle en anglais) suivent de près cette épidémie au jour le jour. Nous sommes là pour protéger la vie des Rwandais. Nous avons déjà combattu avec succès plusieurs épidémies dans le passé, et nous sommes prêts à faire face à celle-ci avec la même détermination", a-t-il affirmé.

Dr Ngirente a rappelé que le Rwanda a déjà fait face à des épidémies telles que la COVID-19, le Monkeypox et le Marburg, et a souligné la capacité du pays à réagir rapidement. "Nous avons combattu la COVID-19, elle est désormais maîtrisée. Nous avons fait face au Monkeypox, nous l’avons également maîtrisé. La même chose avec le Marburg. Nous sommes bien préparés et nos services de santé sont en alerte", a-t-il précisé. Il a également ajouté que bien que cette épidémie soit encore difficile à contrôler, le Rwanda se prépare à intervenir si nécessaire. "Nous ne pouvons pas dire que cette épidemie ne pourrait pas atteindre le Rwanda, mais si cela arrive, nous sommes prêts à la combattre comme nous l’avons fait pour les autres épidémies."

L’OMS a indiqué que les symptômes de cette épidémie sont similaires à ceux du rhume, avec de la fièvre, des maux de tête, des difficultés respiratoires et de la faiblesse. Cependant, étant donné le nombre élevé de victimes et le taux de propagation rapide, les autorités sanitaires restent vigilantes et appellent à une coopération régionale pour contenir la maladie.

Le Rwanda continue de renforcer ses mesures de surveillance et de prévention pour éviter que l’épidémie ne franchisse ses frontières. Les autorités de santé du pays ont intensifié les contrôles aux points de passage frontaliers et surveillent attentivement les symptômes chez les voyageurs en provenance de la RDC.

Le Premier ministre, Dr Edouard Ngirente, a rassuré le public affirmant que le gouvernement prennait cette épidemie sévissant en RDC très au sérieux.