Classées parmi les entités les plus pernicieuses du terrorisme international, les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) auraient dû être traquées avec une implacable détermination, soumises à une stratégie d’éradication sans failles et inexorablement reconduites vers le Rwanda, leur terre d’origine, afin d’y répondre de leurs innombrables forfaits.
Conformément aux résolutions édictées par les instances onusiennes, leur neutralisation aurait dû constituer une exigence cardinale, une priorité absolue dictée par l’impératif de justice et la nécessité de préserver la stabilité régionale. Pourtant, ces desseins légitimes se sont heurtés à une inertie coupable, une démission institutionnalisée où les intérêts obscurs et les complaisances silencieuses ont fini par l’emporter sur l’impératif de l’ordre et de la paix.
Hélas, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), censée jouer un rôle central dans cet effort, s’est avérée d’une inaction sidérante, allant jusqu’à être accusée de collusion avec ces forces obscures, en dépit de preuves accablantes.
Loin de combattre ce fléau, certains acteurs politiques congolais, au premier rang desquels le pouvoir en place, ont paradoxalement choisi d’en faire des alliés. Non seulement ces milices ont bénéficié d’un soutien logistique et financier, mais elles ont également vu leurs rangs se renforcer à travers un endoctrinement systématique de nouvelles recrues, dans un silence complice de la communauté internationale.
Face à cette inertie et cette complaisance coupable, la réalité a fini par rattraper les discours. Grâce à l’offensive des forces de AFC/M23, certains éléments des FDLR, parmi lesquels des figures de proue du crime, ont été capturés et remis aux autorités rwandaises.
Parmi eux, le sinistre général Gakwerere, dont le nom demeure indélébilement associé aux crimes les plus abjects, notamment l’assassinat de la Reine Rosalie Gicanda. Son sort ne saurait désormais échapper au tribunal de l’Histoire, et la justice devra s’abattre avec toute la rigueur requise.
Ainsi, la réalité éclate au grand jour, implacable et cruelle. Le Rwanda, qui n’avait eu de cesse d’alerter sur le danger que représentaient ces milices et d’appeler à une action concertée, voit aujourd’hui ses mises en garde confirmées par les faits. Il ne s’agissait nullement d’une querelle de raison, mais d’un impératif de vérité et de justice, que les événements viennent cruellement rappeler à la face du monde.
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