Grace aux mécanismes persécuteurs, l’angoisse et les frustrations collectives trouvent un assouvissement vicaire dans une victime expiatoire et on fait aisément union contre elle. Le bouc émissaire.

La construction imaginaire à l’œuvre oblige la répétition des slogans sans trop réfléchir ni les analyser contre le bouc émissaire désigné.

Les manifestations des crises en RDC datent des années d’indépendance, le 30 juin 1960. Mais la RDC s’est souvent trouver des coupables potentiels totalement éloignés des symptômes.

Malheureusement pour les des acteurs politiques congolais, quels que soient leurs places hiérarchiques et fonctionnelles, la lutte contre les effets délétères de la crise reste entière avec cette fuite en avant.

A Kinshasa on rétrograde plutôt que d’aller de l’avant. Les postures renforcent les forces destructrices du pays.

Heureusement, certains, très peu il faut l’avouent, assez lucides et refusent de suivre cette direction qui mène dans le mur.

D’autres suivent pendant un laps de temps et se rendent compte que la distorsion est trop douloureuse et qu’ils ne peuvent l’assumer, le cheminement inconséquent étant sans issue.

Le Rwanda fait l’objet d’accusation infondées de soutenir le groupe rebelle M23 et de piller les ressources minières de la RDC.

Pour les deux accusations, les autorités congolaises ont été incapables d’apporter le moindre élément factuel.

Le porte-parole de la Monusco ainsi que le rapport du groupe d’experts des nations unies du 12 juin 2022 ont indiqué, sans le moindre doute, qu’ils n’avaient trouvés ‘‘aucun élément probant pouvant attester de la présence militaire du Rwanda rn RDC.’’

La Monusco fait l’objet d’attaques insinuée et parfois ouvertes. Elle vient d’adresser une note verbale au ministère des affaires étrangères comme il est d’usage dan la pratique diplomatique.

Dans celle-ci la Monusco relève avec regret et inquiétude une recrudescence de discours hostiles émanant des représentants de par le miroir quelle tend aux autorités congolaises, cette analyse qui montre la loi de la contagion violente, de la propension des groupes humains à sacrifier des boucs émissaires face a la peur et la colère.

Dans celle-ci la Monusco relève avec regret et inquiétude une recrudescence de discours hostiles émanant des représentants de par le miroir quelle tend aux autorités congolaises, cette analyse qui montre la loi de la contagion violente, de la propension des groupes humains à sacrifier des boucs émissaires face a la peur et la colère.