Lors de cette session, elles ont fait une évaluation de la mise en oeuvre des programmes 2019/2024 qu’elles ont initiés, avant de passer au peigne fin la réorientation de l’organisation.

Ce programme quinquennal est à l’origine de l’accroissement des attributions de l’OAFLAD qui est passé de la seule lutte contre le Sida, à laquelle s’est ajouté le développement continental, comme le spécifie si bien l’appelation de l’organisation.

Parmi les autres attributions qui lui incombe se trouve : l’essor de la santé reproductive ; la prise en charge de la santé de la mѐre et de l’enfant à la naissance ; la dissémination tous azimuts des politiques sur le genre ; le renforcement des capacités des femmes et des jeunes ; la lutte en faveur des soins de santé pour tous ; le bien-être social ; s’occuper des personnes vivant avec handicap, sans omettre le renforcement des capacités dans les instances composantes de l’organisation.

Prennant la parole, la présidente en exercice de l’OAFLAD, Madame Monica Geingos, la premiѐre dame de Namibie, a relevé que la pandémie du Covid 19 avait mis des bâtons dans les roues de la mise en œuvre de ces programmes, mais que les choses suivaient actuellement bon train, et qu’un espoir était donc fondé, pour que ces programmes soient réalisés.

Née en 2002 en tant que OAFLA, celle-ci avait dans ses visées un plaidoyer en faveur des personnes vivant avec le VIH/Sida, tout en venant en aide aux enfants orphelins de cette pendémie en Afrique.

A l’époque, la premiѐre dame du Rwanda, Madame Jeannette Kagame avait joué un rôle de premier plan dans la création de cette organisation. Elle l’a d’ailleurs présidée de 2004 à 2006.

C’est durant ce mandat qu’elle a ajouté aux programmes de l’organisation, le volet promotion des droits de l’enfant à travers les politiques de placement des enfants orphelins dans des familles d’accueil ; sous le slogan “S’occuper de chaque enfant comme le sien propre.”