Nduhungirehe a critiqué le gouvernement congolais qui concentre ses efforts sur le M23, au lieu de lutter contre des groupes terroristes comme les ADF (Forces Démocratiques Alliées), responsables de milliers de victimes en RDC.

Le ministre a souligné la gravité des attaques des ADF à l’est de la RDC, qui ont fait plus de 650 morts depuis juin 2024, dont 200 dans la région de Beni, au Nord-Kivu.

Malgré ces chiffres alarmants, il déplore que les autorités congolaises semblent minimiser cette menace : « Le gouvernement de la RDC choisit d’ignorer ces actes de terrorisme pour se concentrer sur le M23, un mouvement qui lutte pour protéger ses populations persécutées. »

M. Nduhungirehe a également critiqué l’ambiguïté des autorités congolaises dans la définition du terrorisme, « Qui décide ce qui relève du terrorisme à l’est de la RDC ? Peut-on détourner ce concept à des fins politiques ? » a-t-il questionné.

Le ministre a également dénoncé la collaboration de l’armée congolaise (FARDC) avec les FDLR, un groupe armé responsable du génocide contre les Tutsi au Rwanda. Sanctionné par l’ONU et désigné "organisation terroriste" par les États-Unis en 2001, ce groupe représente une menace persistante.

Olivier Nduhungirehe a rappelé les engagements du Rwanda dans la lutte contre le terrorisme en Afrique. En 2018, le Rwanda a contribué à hauteur d’1 million de dollars pour soutenir le G5 Sahel. De plus, ses forces armées ont joué un rôle clé dans la stabilisation de la province de Cabo Delgado au Mozambique, permettant ainsi à plus de 600 000 personnes déplacées de retrouver leur foyer.

Le ministre a souligné que pour vaincre le terrorisme en Afrique, il est essentiel de renforcer les forces de maintien de la paix, de promouvoir des partenariats régionaux solides, de lier sécurité et développement, et de prévenir l’extrémisme par l’éducation, expliquant que des actions concrètes et coordonnées sont indispensables pour construire un avenir plus sûr et stable pour la région.

Olivier Nduhungirehe, a exprimé son inquiétude face à la gestion de la crise sécuritaire en République Démocratique du Congo.

Olivier Nduhungirehe a rappelé les engagements du Rwanda dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.

Le gouvernement de la RDC choisit d’ignorer des actes de terrorisme pour se concentrer sur le M23 qui lutte pour protéger ses populations persécutées.