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Parmehutu rénové

Redigé par Tite Gatabazi
Le 26 avril 2022 à 10:15

Ils sont jeune, instruits, refugiés en Europe dans les bagages des parents, pour la plupart membres de l’akazu. Ils sont les nouvelles de proue du « Parmehutu rénové », l’idéologie mortifère héritée de papa voire de grand père.

Les manifestations publiques de négationnisme du génocide contre les tutsis en occident prend de l’ampleur et se réclame du permehutu ancien. Cette idéologie funeste fondée sur « l’ethnie hutu » qui a conduit au génocide perpétré conte les tutsis.

L’épicentre se situe en Belgique ou des associations et organisations qui s’adonnent à des activités négationnistes ont pignon sur rue. Là ou a pris naissance le parmehutu au sein de l’international démocrate-chrétien Belge en Flandres., Ils sont donc dans de bonnes mains, les héritiers.

L’un des viviers de ces héritiers est jambo asbl. On tout premier président, Placide Kayumba est le fils de Dominique Ntawukuriryayo, sous-préfet de Gisagara, condamné en 2010 à vingt-cinq ans de réclusion par le TPIR pour génocide.

Il y a une certaine Natacha Abingeneye, la fille de Juvénal Uwiringiyimana. Ancien ministre du commerce. Convoqué par le TPIR en 2005, il est décédé durant la procédure.

On y retrouve Gustave Mbonyumutwa, fils de Shingiro Mbonyumutwa et petit-fils de Dominique Mbonyumutwa, l’un des fondateurs du parmehutu.

Shingiro Mbonyumutwa que la presse belge qualifiait de « collabo ordinaire » pour son appel du 21 avril 1994 au meurtre des tutsis. Directeur de Cabinet du premier ministre intérimaire Jean Kambanda. Il est décédé dernièrement en Belgique.

Il y a également une militante zélée, Dénise Zaneza. Elle aussi, fille de Marcel Sebatware, poursuivi pour génocide.

On se rend compte que ce sont les enfants dont les parents portent une lourde responsabilité dans le génocide contre les tutsis et l’idéologie qui l’a soutendu.

Parmi les animateurs ce jambo asbl se trouve aussi Liliane Bahufite, fille du Colonel Bahufite Juvénal qui avait conduit les tueries des tutsis dans Gisenyi entre 1990 et 1993. Il fut un temps porte des ex-fars refugiés au Zaire.

On y trouve également Laure Uwase, rédactrice en chef de jambo news fidèle collaboratrice de Ruhumuliza Mbonyumutwa. Laure est la fille d’Anastase Nkundakozera, condamné par les juridictions Gacaca et d’Agnes Mukarugonwa, militante du MRND.

Une certaine Sylvue Mukankiko qui serait au Danemark crache du venin s’agissant du négationnisme. Sur sa chaine youtube elle continu de recycler les chansons de l’époque qui incitaient les hutus au massacre. C’est dire !

Et là, Philippe Schreiber, Professeur d’Histoire à l’Université Libre de Bruxelles, fondé et autorisé à se prononcer, a une opinion bien tranchée.

En effet, il a écrit : « En Flandre, le récit dominant sur les événements de 1994 distord le sens de l’histoire. Parce que les forces idéologiques qui avaient ardemment soutenu le régime Habyarimana ont maintenu leur soutien aux génocidaires après 1994.

Parce que des supposés experts de l’Afrique des grands-lacs, universitaires et journalistes, y sont des propagandistes de la pernicieuse « thèse du double génocide ».

Bien qu’ils se défendent de ne pas être négationnistes en reconnaissant la réalité du génocide contre les tutsis, l’analyse qu’ils produisent ressort d’une interprétation viciée des faits. Certains emploient pléthore d’artifices discursifs pour ne jamais désigner les massacres systématiques des tutsis.

Et la pernicieuse thèse « du double génocide » structure la rhétorique négationniste et sert de grille d’analyse privilégiée.

Un écrit du bourgmestre belge de Kigali en 1959 décrivant les massacres des tutsis indique qu’il avait posé la question aux tueurs : « qui vont a intimé l’ordre de massacrer les tutsis ? »

Et la réponse fusa sans hésitation : « c’est votre adjoint, le belge Hejermond ». Surpris et choqué, il avait fait rapport à Guy Logiest, son supérieur qui était Résident : sa réponse l’atterra encore plus. En effet, il avoua qu’il était au courant et qu’il soutenait les tueries. C’est dire !

Même les autorités Belges ont du mal a utilisé le vocabulaire approprié, s’agissant du génocide contre les tutsis.

Le 7 avril 2022, la vice premier ministre et ministre des affaires étrangères de la Belgique, Mme Sophie Wilmes écrivait encore « le génocide du Rwanda » en dépit de la résolution des nations unies indiquant l’usage approprié de : génocide contre les tutsis.

Ce vocable est utilisé par une frange des négationnistes.

Heureusement, cette pyramide du mensonge, de la propagande et des contres vérités a été plus d’une fois ébranlée par la vérité judicaire et même historique.

Placide Kayumba, l’un des animateurs de jambo asbl

Le Ministre de l’unité nationale et de l’engagement civique, Dr Bizimana Jean Damascène, a déclaré récemment que les propos de cette dame atteste de l’impératif de bâtir l’unité nationale. Car, les mobiles qui l’ont détruit courent encore.

Le Ministre de l’unité nationale et de l’engagement civique, Dr Bizimana Jean Damascène, a déclaré récemment que les propos de cette dame atteste de l’impératif de bâtir l’unité nationale. Car, les mobiles qui l’ont détruit courent encore.


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