La signature initialement prévue à la mi-juin à la Maison Blanche, dans le but d’instaurer une paix durable dans l’est de la RDC, a été reportée en raison de la complexité des négociations en cours.

Dans une déclaration publiée sur X, le ministre Nduhungirehe a indiqué qu’après plusieurs échanges de courriels entre responsables américains, congolais et rwandais, des négociations en présentiel ont désormais débuté à Washington, au niveau des experts.

Selon lui, l’objectif est de parvenir à un « accord de paix global, réaliste et gagnant-gagnant ».

Le ministre a précisé que le projet d’accord, une fois finalisé par les experts, sera soumis aux ministres des Affaires étrangères des deux pays pour approbation, avant d’être présenté aux chefs d’État en vue de sa signature.

Cette évolution fait suite à une Déclaration de principes parrainée par les États-Unis, signée le 25 avril 2025 par les ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC, dans laquelle les deux pays réaffirment leur engagement en faveur de la paix et de la coopération économique.

Le processus devant aboutir à la signature d’un accord de paix comporte plusieurs conditions préalables. Parmi celles-ci, la RDC est appelée à répondre aux préoccupations sécuritaires majeures du Rwanda, en particulier la présence du groupe rebelle FDLR sur le territoire congolais.

De leur côté, les États-Unis ont demandé au Rwanda de mettre fin à ce qu’ils considèrent comme un soutien au mouvement rebelle M23 — des accusations que Kigali a toujours fermement rejetées.

Dans le même temps, la RDC est également attendue sur le plan des réformes internes, notamment en matière de répartition équitable des ressources entre les provinces et de renforcement de la gouvernance locale.

Une fois l’accord conclu, les États-Unis devraient également formaliser des partenariats économiques avec le Rwanda et la RDC.

Le ministre Nduhungirehe, a annoncé qu’aucun accord de paix ne sera signé entre le Rwanda et la RDC ce dimanche 15 juin 2025