C’est une augmentation de 10% par rapport à l’année précédente, selon Radio Okapi.

"L’épineuse question de l’insécurité alimentaire en RDC perdure depuis cinq ans et a empiré, plongeant ainsi la population dans une situation de vie désastreuse", a déclaré Aristide Ongone Obame, le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RDC.

Selon le dernier rapport du gouvernement sur l’insécurité alimentaire, 25,8 millions de personnes sont actuellement confrontées à divers degrés de cette problématique. Les causes principales sont un secteur agricole déficient, des déplacements causés par les troubles civils, des maladies, le chômage et la dégradation des infrastructures.

La région d’Ituri, particulièrement les zones de Djugu et Mambasa, ainsi que plusieurs localités du Nord-Kivu dont Rutshuru, Nyiragongo, Goma, Beni et Masisi sont parmi les plus affectées.

Peter Musoko, le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) en RDC, a indiqué que l’inflation sur les prix alimentaires rend l’accès à la nourriture difficile pour les familles les plus démunies. "Nous sommes préoccupés par le grand nombre de réfugiés qui font que de nombreuses familles souffrent de la faim", a-t-il ajouté.

Face à ce tableau sombre, les autorités de la République Démocratique du Congo sont confrontées à un défi majeur : lutter contre une faim grandissante dans un contexte national déjà très précaire.

RDC face à une crise alimentaire alarmante, alerte l’ONU