Le président kényan William Ruto, président en exercice de la EAC, et Emmerson Mnangagwa, président du Zimbabwe et président en exercice de la SADC, ont coprésidé cette rencontre.

Parmi les médiateurs présents figuraient d’anciens chefs d’État africains tels qu’Olusegun Obasanjo, Uhuru Kenyatta, Catherine Samba Panza, Sahle-Work Zewde, ainsi que Mahamoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine. Le chef de la diplomatie rwandaise Olivier Nduhungirehe et plusieurs autres personnalités ont également participé aux échanges.

Un consensus a été trouvé pour intégrer Faure Essozimna Gnassingbé, médiateur de l’Union africaine, à l’équipe des cinq médiateurs déjà désignée par la EAC et la SADC. Cette décision sera officiellement annoncée lors d’un sommet extraordinaire des chefs d’État prévu par visioconférence dans les sept prochains jours.

Les participants ont aussi recommandé la création d’un « Secrétariat conjoint » regroupant les services techniques des trois institutions (UA, EAC, SADC), qui sera placé sous la direction de la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba (Éthiopie).

Cette structure aura pour mission de coordonner les efforts régionaux et d’harmoniser les mandats des médiateurs impliqués. Les textes régissant cette coopération seront soumis à l’approbation des chefs d’État lors du prochain sommet.

La réunion a également insisté sur la nécessité de renforcer les capacités dans le domaine humanitaire afin d’accompagner durablement le processus de paix dans l’est de la RDC, avec un pilotage assuré par la Commission de l’UA.

Cette initiative régionale intervient dans un contexte où les États-Unis et le Qatar intensifient leurs efforts diplomatiques pour contribuer à la paix en RDC et dans la région des Grands Lacs.

Les États-Unis ont notamment facilité la signature d’un accord de paix entre le Rwanda et la RDC le 27 juin 2025. De son côté, le Qatar a aidé, le 19 juillet 2025, la RDC et la coalition rebelle AFC/M23 à se mettre d’accord sur des principes de paix en vue d’un futur traité.

Washington et Doha ont souligné que leurs actions s’appuient étroitement sur les progrès réalisés par les organisations régionales africaines que sont la EAC, la SADC et l’Union africaine, en soulignant l’importance d’une approche coordonnée et inclusive pour stabiliser durablement la région.

L'objectif de la réunion était de discuter des moyens de restaurer la paix et la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo

Une réunion de grande envergure s’est tenue ce 1er août à Nairobi (Kenya), réunissant les dirigeants de l'EAC, de la SADC et de l’UA

Il a été décidé que l’équipe des cinq médiateurs désignés par la EAC et la SADC intégrerait le médiateur de l’Union africaine (UA), Faure Essozimna Gnassingbé

Les États-Unis et le Qatar ont indiqué que leurs initiatives s’appuient sur les avancées réalisées par les organisations africaines, à savoir la EAC, la SADC et l’Union africaine