Jeudi 16 mars 2023, l’Assemblée nationale a examiné le projet de loi portant réglementation du transport terrestre et aquatique.

Le ministre des Infrastructures, Dr Nsabimana Ernest, a indiqué que les dispositions de cette loi répondront aux problèmes du transport des personnes et des biens en général.

"C’est une loi qui semble rendre le transport meilleur qu’il ne l’était auparavant", a-t-il déclaré.

Cette loi réglemente les routes spécifiques en termes d’utilisation, de gestion. Des voies publiques payant en vue d’amortir les frais de construction et d’entretien.

À titre d’exemple, une personne partant de Kimironko au centre-ville et qui sait que la route qu’elle emprunte habituellement est pleine de circulation alors qu’il voudrait se dépêcher, la loi stipule qu’elle pourra payer et emprunter une route sans trop de circulation.

Dr Nsabimana a déclaré : " C’est courant dans les pays développés, le gouvernement n’est pas toujours celui qui construit les infrastructures, parfois, il est nécessaire que les investisseurs construisent les infrastructures, en particulier les routes. "

"Ainsi, quand ces routes sont construites, on met en place un moyen de récupérer l’argent investi et cela dépend de la manière dont les institutions sont parvenues à un accord… "

Aménager des routes péages ne constitue pas une décision qui serait censée peser sur les gens.

Selon le ministre, cette caractéristique de paiement sera utilisée sur des nouvelles routes qui sont en projet de construction encore à l’étude.

Il a déclaré : « Cela ne signifie pas que telle ou telle route sera fermée ou qu’un citoyen sans capacité ne pourra pas utiliser cette route. Tout sera de votre choix... De plus, sur ces routes à péage, il n’y aura pas de taxes élevées."

D’autres avantages de cette loi concernent le nom et l’intelligence de ces routes combinant des infrastructures physiques et des infrastructures logicielles. Des routes équipées d’outils technologiques ’Google Map’ ou ’ GPS’ qui interagissent avec l’environnement (les usagers et la nature) pour permettre un transport sûr, fluide et durable.

Il a déclaré : « Cela va avec la vision du pays. Les routes portent toujours des noms, mais elles sont améliorées afin que vous puissiez conduire et vous rendre dans des endroits sûrs. »

Signalons qu’il y aurait aussi un projet de construction, de gestion et de réparation des voies ferrées.

Le ministre des Infrastructures, Dr Nsabimana Ernest, relève que les dispositions de cette loi répondront aux problèmes du transport.