Selon Gatabazi, l’enquête souffre de partialité, illustrée par son traitement de la mort accidentelle d’un journaliste à Kigali, où des questions sans rapport sont posées aux autorités rwandaises.

Gatabazi conteste également les accusations portées contre le Rwanda concernant la mort de Thomas Ngeze, fils de l’ex-journaliste condamné pour génocide.

Il souligne l’absence de preuves concrètes liant sa mort à un acte criminel et critique les médias étrangers pour leurs conclusions hâtives : "La police sud-africaine dit qu’il n’y a pas de lien à la mort du fils Ngeze, Thomas Ngeze. Les journalistes belges viennent dire qu’il y a eu un crime. Sur quelle base se fondent-ils pour dire qu’il y a eu un crime ?" interroge-t-il.

Gatabazi estime que certains médias ne font que manipuler les faits pour servir des narratifs préconçus. « Au nom de quoi, de quels éléments factuels disposent ces journalistes pour faire le lien entre le nom de Ngeze, le décès du fils et la responsabilité du Rwanda ? Ça coupe à chaque étape. Ce n’est pas une enquête journalistique, c’est un acte d’accusation à charge. On cherche par tous les moyens à tirer sur un cheveu pour incriminer le Rwanda », s’étonne-t-il.

Il est revenu sur les défis associés à la poursuite judiciaire en cas de diffamation et souligne que bien que le droit pénal permette de collecter des éléments diffamants, poursuivre en justice peut paradoxalement offrir une tribune aux diffamateurs pour propager davantage leur idéologie.

Face à la récurrence des attaques médiatiques, Gatabazi appelle les médias locaux à jouer pleinement leur rôle pour mettre la lumière sur les incohérences et les manipulations des reportages étrangers.