Peut-être la seule bonne nouvelle, était d’entendre de la bouche du Président Tshisekedi, qu’il est disposé à reprendre langue avec le M23 dans le cadre du processus de Nairobi.

Pour ainsi dire, le M23 n’est plus « un mouvement terroriste ».

Le reste est moins reluisant et pour cause.

Il n’y a pas eu de communiqué final comme le veut la tradition, mais une « feuille de route ».

Les éléments contenus dans cette feuille de route sont diversement appréciés dans les différentes capitales.

Tel ce verre limpide qui produit un effet de diffraction, un phénomène optique de déviation subtile des rayons lumineux.

Comme si chacun voulait s’abriter derrière l’interprétation indéfiniment malléable, sans qu’aucune instance ou procédure organisée ne puisse le conduire à se rallier à une interprétation objective.

Pas certain qu’il soit interprété de bonne foi suivant le sens ordinaire à attribuer aux termes qu’elle contient dans son contexte et à la lumière de son objet et but.

C’est un code de conduite qui devra être respecter dans son application.

Pour certains, cette feuille de route semble chevaucher avec le processus de Nairobi. Ne sachant pas quelle hiérarchie, interdépendance voire interactions données.

La feuille de route de Luanda est un engagement entre Etats. Elle prévoit un certain nombre d’actions.

Sûrement que la commission mixte qui doit se réunir à Luanda le 12 juillet 2022 déterminera la signification que les Chefs d’Etats ont veulent faire et ont voulu dire.