Les génocidaires ont pratiqué la politique de la terre brûlée et sont installés dans les camps à Panzi, Bukavu, Kavumu, Katana, Mugunga, Goma et Kibumba proche de Goma.

En juillet 1994 et après le Rwanda, sort du génocide contre les tutsis profondément meurtri, avec une population traumatisée et une économie en lambeaux.

Des millions des déplacées internes et rapatries à réinstaller, les rescapés du génocide qui exigent d’obtenir la justice, un pays à rebâtir.

Il fallait partir de rien.

Aujourd’hui, le pays semble s’être débarrassé de ses vieux démons du divisionnisme et équilibre ethnique. Il s’exprime en termes de doing business, de tourisme, de visit Rwanda, des conférences internationales, des nouvelles technologies, d’innovations, du dynamisme économique et de modèle de gouvernance.

La sécurité y renforce l’image de la stabilité politique et économique.

En toile de fond de cette réussite, se trouve une vision qui avait défini clairement les axes sur lesquels il faudra bâtir : La bonne gouvernance, la gestion efficiente des ressources communes, la formation du capital humain, le dynamisme du secteur privé, des infrastructures à travers le pays, une agriculture et élevage modernes et une intégration régionale.

C’était ce qu’on appelle Vision 2020.

Il fallu donc procéder par des réformes pour adapter le système institutionnel aux ambitions des performances économiques.

Les efforts exigés ont eu un effet retour de redistribution dans différents programmes pour épauler les plus vulnérables.

Les autorités qui tirent leur légitimité politique de l’impératif de développent, jouent un rôle central dans la planification de l’économie.

Et le Rwanda post génocide contre les tutsis s’est dote de mécanisme efficace de gouvernance qui ont conduit a une réduction substantielle du taux de pauvreté et une amélioration des conditions sanitaires.

Girinka, mutuelle de santé sont parmi les exemples des programmes sociaux.

Le Rwanda a prioritairement fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille pour attirer et rassurer les investisseurs.

L’attitude pro-business est incompatible avec la corruption. C’est un fait et une réalité au Rwanda. Il y règne la tolérance zéro en la matière.

Il suffit de quelques heures passées dans l’enceinte du Rwanda Development Board RDB pour obtenir les nécessaires et entamer son business.

Les investisseurs bénéficient des exonérations sur le plan fiscal. Tant sur la procédure que sur le plan des paiements.

Le Rwanda ambitionne d’être un hub régional pour les services tant logistiques, financiers et universitaire.

Ces performances ont eu une incidence directe sur les conditions de vie de la population rwandaise.

A titre d’exemple, la disette structurelle dans certains endroits du pays depuis les années des indépendances a disparu.

Le pays est conscient de sa dépendance des voisins pour ses importations et exportations. Il est enclavé.

Le Rwanda a investi massivement dans le secteur de l’énergie pour augmenter sensiblement le raccordement des ménages. Le déploiement d’Internet dans tous les coins du pays.

Le pays ambitionne de devenir le Carrefour technologique régional.

L’innovation City de Kigali un pôle technologique abritera le premier centre de recherche en informatique du continent. Un incubateur de strat-up, une antenne de l’université américaine Carnegie Mellon et des entreprises technologiques.

Elle devra créer 50 000 emplois par an.

La construction de l’aéroport de Bugesera ainsi que le projet de chemin de fer qui relie la Tanzanie au Rwanda, au Burundi et l’Est de la RDC sont autant d’éléments qui renforcent les ambitions du pays.

Sur le plan diplomatique, le Rwanda est un pays dont la voix compte. Sa puissance militaire s’exporte dans les missions de maintiens de la paix des nations unies.

Le Rwanda est présent sur le plan bilatéral en République Centrafricaine et au Mozambique.

L’agilité diplomatique du Rwanda offre de nouvelles perspectives et le pays a su optimiser ses atouts sur la scène internationale.

Et le Président Kagame a fait preuve de leadership au niveau continental. Chantre du multilatéralisme, il est écouté et donne une autre façon d’aborder les défis urgents à moyen et long terme du monde.