Derna est la ville la plus éprouvée, ayant subi la destruction de deux de ses barrages à la suite de ces intempéries.

Le gouverneur de Derna, Abdulmenam Al-Ghaithi, a indiqué sur la chaîne de télévision al-Arabiya que le chiffre avancé provient principalement des dégâts causés par l’effondrement de ces barrages, ayant anéanti l’ensemble des infrastructures environnantes. Deux zones ont été intégralement ravagées, ce qui explique en partie ce bilan désastreux.

Dans un geste de solidarité nationale, le Premier ministre Abdul Hamid Al-Dabaiba a décrété une suspension des cours dans l’ensemble du territoire pour une durée de dix jours. Cette mesure permet non seulement de rendre hommage aux nombreuses victimes de cette catastrophe, mais aussi de réquisitionner les établissements scolaires comme lieux d’accueil pour les survivants.

La BBC rapporte que certains corps de victimes restent introuvables, ensevelis sous les décombres de bâtiments effondrés ou emportés par la mer. Les données préliminaires indiquent que plus de 5 000 personnes ont perdu la vie et que plus de 10 000 demeurent portées disparues. La nation entière est en deuil et les recherches se poursuivent activement.

Les inondations causées par des pluies diluviennes dans le nord-ouest du pays ont entraîné la mort de 18 000 à 20 000 personnes.