S’exprimant à bord d’Air Force One, le président américain a assuré que la trêve tiendrait et a annoncé la création d’un « Conseil pour la paix » chargé de superviser la reconstruction de Gaza. Décrivant l’enclave palestinienne comme un « chantier de démolition », Trump a prédit qu’elle deviendrait « un miracle » au cours des prochaines décennies.
« Tout le monde est heureux, et je pense que cela va durer », a-t-il déclaré aux journalistes, saluant le rôle du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et du Qatar dans la médiation de l’accord.
Le cessez-le-feu et la libération des otages
Entré en vigueur vendredi, le cessez-le-feu constitue la première phase d’un plan de paix en 20 points négocié par Washington. Selon cet accord, le Hamas doit libérer les otages encore détenus depuis les attaques du 7 octobre 2023, au cours desquelles environ 1 200 Israéliens ont été tués et plus de 250 personnes enlevées.
Vingt otages seraient encore en vie, tandis que le Hamas devrait restituer les dépouilles d’environ 28 autres. En échange, Israël prévoit de libérer près de 250 prisonniers palestiniens et 1 700 détenus de Gaza, une fois les otages de retour sur le territoire israélien.
La guerre, qui a duré près de deux ans, a fait plus de 67 000 morts palestiniens, dont 18 000 enfants, selon le ministère de la Santé administré par le Hamas. Les bombardements israéliens ont laissé de vastes zones de Gaza en ruines et déplacé plus de 1,5 million de personnes.
Après Israël, Donald Trump doit s’adresser au Parlement israélien (la Knesset) avant de se rendre en Égypte, où se tiendra un sommet international à Charm el-Cheikh visant à entériner la fin du conflit. Des responsables égyptiens ont indiqué qu’un « document mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza » devrait y être signé, en présence de dirigeants de plus de vingt pays, dont le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer et le président palestinien Mahmoud Abbas.
L’Iran a confirmé avoir été invité, mais a annoncé que ses plus hauts dirigeants ne participeraient pas, invoquant des tensions persistantes avec les gouvernements occidentaux.
Une crise humanitaire toujours alarmante
Malgré le cessez-le-feu, la situation humanitaire à Gaza reste critique. Des convois d’aide humanitaire ont commencé à entrer dans l’enclave dimanche, mais l’ONU estime que le volume reste très inférieur aux 600 camions quotidiens nécessaires pour répondre aux besoins essentiels en nourriture, en eau et en médicaments.
Les habitants revenant dans le nord de Gaza ont découvert une destruction généralisée, des maisons rasées et des munitions non explosées dans les zones résidentielles.
Des affrontements internes ont par ailleurs éclaté à Gaza-Ville entre les forces de sécurité du Hamas et des membres de la famille Dughmush, faisant au moins 27 morts — l’un des épisodes les plus violents depuis le retrait des troupes israéliennes.
Alors que Trump poursuit sa tournée au Proche-Orient, les attentes sont grandes mais les incertitudes demeurent : qui dirigera Gaza après la guerre ? Le Hamas acceptera-t-il de se désarmer ? Et comment Israël assurera-t-il la sécurité de ses frontières ?
« Je suis doué pour résoudre les guerres », a lancé Donald Trump. « Je suis doué pour faire la paix. »

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