Selon le Ministre Bizimana qui a prononcé son discours d’ouverture, la jeunesse doit rester ferme sur les acquis d’unité nationale réalisés par le Rwanda, tout en s’opposant vigoureusement à la propagation de l’idéologie génocidaire, pleine de déni et de minimisation du génocide contre les Tutsis. Cette idéologie, héritée des pratiques coloniales belges et exacerbée sous les premières républiques rwandaises, a jeté les bases d’une série d’atrocités visant les Tutsis dès 1959, se poursuivant en 1963 et au-delà, jusqu’au génocide de 1994.
Dr Bizimana rappelle que le déni et la minimisation du génocide ont commencé dès les premières heures de sa planification, constituant ainsi une composante intrinsèque du génocide lui-même. Il souligne que, dès 1963, malgré les alertes de certains médias internationaux sur le caractère génocidaire des massacres perpétrés, les autorités de l’époque, dirigées par Grégoire Kayibanda, ont commencé par nier ces atrocités, instituant même des lois d’amnistie pour les crimes commis.
Les panelistes sont revenus sur les différents auteurs des messages de haine y compris des institutions en l’occurrence l’Eglise catholique dans son journal KINYAMATEKA qui était dirigé par l’abbé Sibomana qui scandaient des slogans deshumanisant.
Les tutsi de l’intérieur comme ceux de l’extérieur étaient traités pour des ennemie du pays sous l’appelation de « inyangarwanda »(les ennemis du Rwanda)
Avec la défaite des responsables du génocide en 1994, le dernier chapitre de ce tragique épisode de l’histoire rwandaise s’est ouvert : la négation et la révision du génocide. Dr Bizimana insiste sur le rôle crucial de la jeunesse dans la lutte contre ces discours, notamment à travers l’usage des réseaux sociaux pour contrer les fausses narrations.
C’est après la fuite des FDLR qui venaient de commettre le génocide au Rwanda, qu’on a vu une expansion exponentielle de l’idéologie génocidaire dans les pays voisins comme au Burundi et en RDC.
Le Ministre met également en garde contre ceux qui, aujourd’hui encore, cherchent à semer la division parmi les Rwandais, utilisant des termes déshumanisants pour désigner les Tutsis, dans le but de perpétuer une idéologie de haine. Il appelle la jeunesse à ne pas céder la place à ces discours, affirmant que le pays a déjà accompli des progrès significatifs en matière d’unité et de réconciliation nationales.
Le génocide contre les Tutsis au Rwanda, et les tentatives persistantes de le nier ou de le minimiser, rappellent l’importance de rester vigilants face aux discours de haine et de division. Le message du Ministre Bizimana est un appel à la responsabilité collective, en particulier pour les jeunes générations, pour assurer que la vérité sur le génocide reste intacte et que les efforts de réconciliation et d’unité nationale ne soient pas vaincus par les forces de division.
Dans ce combat pour la vérité et la mémoire, la jeunesse rwandaise est invitée à s’armer de faits et d’évidence pour démanteler les mensonges des négationnistes, affirmant ainsi leur engagement envers une société rwandaise unie, informée et résiliente face aux tentatives de révisionnisme historique.
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