Le collectif des associations féminines pour la paix a organisé un séminaire du 11 au 12 janvier 13 avec objectif de sensibiliser ses associations à suivre de près les stratégies nationales de réduction de la pauvreté.

Dans son allocution de circonstance, Pamphile Muderega, président du suivi des aides (CNCA) a déclaré que depuis la signature des Accords de Paix d’Arusha suivi des élections de 2005, le Burundi s’est décidé de tout faire pour une paix durable.

Parmi les activités entreprises allant dans ce sens, il y a la rédaction de la Constitution du pays, la Vision 2025, le Programme de Réduction de la Pauvreté Phase I et II, le Projet de la Bonne gouvernance et la Lutte contre la Corruption.

D’après Muderega, le Burundi a mis sur pied une Commission de monitoring et de suivi qui doit travailler en consultation avec les conseillers en développement et en dialogue de la paix.

Le Comité CNCA vient comme pendant à ces institutions car il est responsable de faire le suivi de la consommation et l’utilisation des aides internationales reçues au Burundi et du contrôle du Secrétariat Permanent aux Affaires Economiques et Sociales (SP/REFES).

L’action de ce Secrétariat étant celle d’appuyer le Gouvernement à mettre sur pied des stratégies adéquates de développement économique et social.

Dans son allocution, la vice présidente du Collectif d’associations féminines œuvrant pour le développement de la paix, Pascasie Barampama, a déclaré que cette rencontre de 2 jours a été préparée dans l’optique de sensibiliser les membres des ONGs à suivre de près la mise en application des stratégies nationales de lutte pour la réduction de la pauvreté CSLPII.