Le communiqué de l’ELN a été diffusé ce lundi 21 janvier et il y est dit que l’organisation armée a mis quatre jours pour reconnaître sa responsabilité. Elle invoque essentiellement deux arguments. Premièrement, disent les « Elenos » comme on les appelle ici, le gouvernement d’Ivan Duque n’a pas pris la « juste mesure » du geste de paix que nous avons fait. L’Armée de libération nationale (ELN) avait décrété un cessez-le-feu unilatéral pendant les fêtes du 22 décembre au 3 janvier, et, dit l’ELN, l’armée en a profité pour « bombarder un de nos camps le 25 décembre et pour marquer des points militairement ». Deuxième argument : notre réponse, disent les « Elenos », est une réponse conforme au droit de la guerre puisque la voiture piégée a visé un objectif militaire et qu’elle n’a fait aucune victime civile. Il n’y a donc pas acte terroriste, mais un acte de guerre aux yeux des guerilleros.
L’ELN invoque la légitime défense. L’organisation propose de définir d’un commun accord avec l’armée des zones de cessez-le-feu. Et l’ELN demande au gouvernement colombien de reprendre les négociations de paix. Ce communiqué met fin à toutes les spéculations qui allaient bon train sur les réseaux sociaux, et qui mettaient en doute la version des autorités. Il faut dire que la version de l’attentat était pleine d’incohérence, mais certains internautes allaient jusqu’à parler d’auto-attentat et doutaient de la culpabilité de l’ELN.
Des milliers de Colombiens « unis contre le terrorisme »
« Policier, mon ami, la Colombie est avec toi ». Ce dimanche, la place Bolivar dans le centre de Bogota se remplit de manifestants en t-shirt blanc. Sur l’estrade installée par la mairie, un chœur chante.
Sandra est dans la police depuis 22 ans. « C’est un moment où la tristesse qui nous inonde est grande mais en même temps nous nous sentons très accompagnés par le peuple colombien qui nous manifeste beaucoup d’attachement et de respect. »
A ses côtés, Luz Marina explique les raisons de sa présence. « Je suis ici parce que je suis contre la violence, contre l’ELN, contre les guérillas. Il faut soutenir le président Ivan Duque. Je veux une poigne de fer parce que les terroristes, il faut les traiter comme des terroristes. »
Toutes tendances politiques
Dans les rues de la capitale, on trouve beaucoup de partisans du pouvoir du président Duque mais pas seulement. Des représentants de toutes tendances politiques ont défilé, à l’image d’Antonio Navarro Wolff, candidat à l’investiture écologiste pour la mairie de Bogota.
« Nous avons réuni des politiciens de tous bords, des membres du gouvernement comme de l’opposition, tout le monde, avec un message clair : "la vie est sacrée". La vie des leaders des mouvements sociaux, comme celle des policiers et de tous les Colombiens... Nous ne voulons plus de violence, je pense que ce message qui vient de la rue, il doit être entendu par ceux qui génèrent cette violence dans le pays. Parce qu’il n’existe aucun moyen de résoudre les conflits par la violence. Au contraire, la violence aggrave les problèmes », dit-il.
« Sauvons la paix »
En marge de la manifestation, convoquée par la droite, un groupe de jeunes avec mégaphone plaide pour le maintien des négociations de paix avec l’ELN. Ils scandent « sauvons la paix, en mémoire des policiers et toutes les victimes du conflit armé, sauvons la paix ». « Je suis là pour demander à l’Etat de poursuivre les négociations de paix, explique Juan Felipe. Malgré les épreuves difficiles, il faut continuer sur ce chemin ». Unis contre le terrorisme, les Colombiens ne semblent en revanche pas d’accord sur la politique à tenir.Le communiqué de l’ELN a été diffusé ce lundi 21 janvier et il y est dit que l’organisation armée a mis quatre jours pour reconnaître sa responsabilité. Elle invoque essentiellement deux arguments. Premièrement, disent les « Elenos » comme on les appelle ici, le gouvernement d’Ivan Duque n’a pas pris la « juste mesure » du geste de paix que nous avons fait. L’Armée de libération nationale (ELN) avait décrété un cessez-le-feu unilatéral pendant les fêtes du 22 décembre au 3 janvier, et, dit l’ELN, l’armée en a profité pour « bombarder un de nos camps le 25 décembre et pour marquer des points militairement ». Deuxième argument : notre réponse, disent les « Elenos », est une réponse conforme au droit de la guerre puisque la voiture piégée a visé un objectif militaire et qu’elle n’a fait aucune victime civile. Il n’y a donc pas acte terroriste, mais un acte de guerre aux yeux des guerilleros.
L’ELN invoque la légitime défense. L’organisation propose de définir d’un commun accord avec l’armée des zones de cessez-le-feu. Et l’ELN demande au gouvernement colombien de reprendre les négociations de paix. Ce communiqué met fin à toutes les spéculations qui allaient bon train sur les réseaux sociaux, et qui mettaient en doute la version des autorités. Il faut dire que la version de l’attentat était pleine d’incohérence, mais certains internautes allaient jusqu’à parler d’auto-attentat et doutaient de la culpabilité de l’ELN.
Des milliers de Colombiens « unis contre le terrorisme »
« Policier, mon ami, la Colombie est avec toi ». Ce dimanche, la place Bolivar dans le centre de Bogota se remplit de manifestants en t-shirt blanc. Sur l’estrade installée par la mairie, un chœur chante.
Sandra est dans la police depuis 22 ans. « C’est un moment où la tristesse qui nous inonde est grande mais en même temps nous nous sentons très accompagnés par le peuple colombien qui nous manifeste beaucoup d’attachement et de respect. »
A ses côtés, Luz Marina explique les raisons de sa présence. « Je suis ici parce que je suis contre la violence, contre l’ELN, contre les guérillas. Il faut soutenir le président Ivan Duque. Je veux une poigne de fer parce que les terroristes, il faut les traiter comme des terroristes. »
Toutes tendances politiques
Dans les rues de la capitale, on trouve beaucoup de partisans du pouvoir du président Duque mais pas seulement. Des représentants de toutes tendances politiques ont défilé, à l’image d’Antonio Navarro Wolff, candidat à l’investiture écologiste pour la mairie de Bogota.
« Nous avons réuni des politiciens de tous bords, des membres du gouvernement comme de l’opposition, tout le monde, avec un message clair : "la vie est sacrée". La vie des leaders des mouvements sociaux, comme celle des policiers et de tous les Colombiens... Nous ne voulons plus de violence, je pense que ce message qui vient de la rue, il doit être entendu par ceux qui génèrent cette violence dans le pays. Parce qu’il n’existe aucun moyen de résoudre les conflits par la violence. Au contraire, la violence aggrave les problèmes », dit-il.
« Sauvons la paix »
En marge de la manifestation, convoquée par la droite, un groupe de jeunes avec mégaphone plaide pour le maintien des négociations de paix avec l’ELN. Ils scandent « sauvons la paix, en mémoire des policiers et toutes les victimes du conflit armé, sauvons la paix ». « Je suis là pour demander à l’Etat de poursuivre les négociations de paix, explique Juan Felipe. Malgré les épreuves difficiles, il faut continuer sur ce chemin ». Unis contre le terrorisme, les Colombiens ne semblent en revanche pas d’accord sur la politique à tenir.
avec rfi.fr
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