Des ex-prostituées reconverties dans le business ; formation au management du credit

Redigé par IGIHE
Le 27 mars 2013 à 03:58

Plus de 300 femmes sont les Batwas, les prostituées, les petites marchandes ambulantes de fruits et autres vivres frais ont été formées à la procédure d’accès au crédit BDF (Business Development Fund) et à sa gestion pour un bon usage et remboursement. Il a surtout été question de débat sur des secteurs à hautes potentialités d’activités lucratives.
Uwingabiye Sistine s’adonne à l’agriculture et à l’élevage. Elle est l’une des participantes au séminaire de formation sur l’usage profitable des petits prêts de (...)

Plus de 300 femmes sont les Batwas, les prostituées, les petites marchandes ambulantes de fruits et autres vivres frais ont été formées à la procédure d’accès au crédit BDF (Business Development Fund) et à sa gestion pour un bon usage et remboursement. Il a surtout été question de débat sur des secteurs à hautes potentialités d’activités lucratives.

Uwingabiye Sistine s’adonne à l’agriculture et à l’élevage. Elle est l’une des participantes au séminaire de formation sur l’usage profitable des petits prêts de BDF. “A l’étape où je suis, il était grand temps que j’obtienne ce prêt”, a-t-elle confié à la presse.

“ On sait que d’habitude les femmes et les jeunes filles craignent de se voir octroyer des crédits. Les connaissances qu’elles viennent d’acquérir au cours de ce séminaire pourront les aider à améliorer leurs business », a confié à la presse Hope Tumukunde, Vice-Maire de la Ville de Kigali qui montre également l’importance de cette formation à l’endroit de ces dames :

« Chacune d’entre elles se demandait où aller demander un crédit, dans une banque commerciale, la procédure de demande, la préparation d’un projet à présenter au banquier, si octroyé, comment l’utiliser à bon escient. Maintenant c’est chose faite. Elles ont confiance d’elles-mêmes ».

Elles étaient 292 à participer à ce séminaire-atelier. A part les Batwa, les ex-prostituées, les petites marchandes ambulantes, il y avait aussi des enseignantes, des femmes dans l’agroélevage.

Les 18 premières ayant obtenu 80% de note à l’évaluation ont été primées pour 200.000 Frw chacune. Les meilleures coopératives ont été présentées pour recevoir elles-aussi des prix : un million de frw chacune.


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