Le président de Debout la République a déclaré avoir fait ce geste d’ « humour grave » pour permettre au président de la République de « voir de près la souffrance des Français (...) » le jour du premier anniversaire de son élection.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République. - AFP

Nicolas Dupont-Aignan, est venu offrir symboliquement lundi à l’Elysée une paire de lunettes à François Hollande afin qu’il perçoive « la souffrance des Français, la colère du peuple, la désespérance de nos concitoyens, l’impasse de sa politique, les causes du mal » a-t-il déclaré à la presse.

Le président de Debout la République a orchestré ce geste d’ « humour grave » (selon ses propres termes) le jour du premier anniversaire de l’élection du président. « Depuis un an, je n’ai cessé d’alerter, dans une opposition constructive, le président de la République sur l’impasse de sa politique, sur la gravité de la situation de la France mais rien n’y fait », a déploré le député souverainiste, estimant que François Hollande, « enfermé dans son palais (...) refuse de voir ce que tous les Français voient » et d’entendre « la colère qui monte ».

Pour le président de DLR, le chef de l’Etat s’est, « comme ses prédécesseurs » et notamment « Nicolas Sarkozy, laissé enfermer par la technocratie, par l’oligarchie parisienne, par ce palais » de l’Elysée.

« Ce sont les mêmes qui gouvernent, c’est Bercy, les mêmes technocrates, les mêmes corporatismes, les mêmes groupes d’influence, les mêmes multinationales, Bruxelles, l’Allemagne », a-t-il encore fustigé, l’Elysée n’étant selon lui « qu’une succursale d’un autre pouvoir qui est ailleurs ».

Nicolas Dupont-Aignan, s’il était au pouvoir, ferait « des choses simples, élémentaires » a-t-il avancé. « Je sortirais de l’euro tout de suite, je baisserais les charges des PME, j’enverrais les délinquants en prison au lieu de les libérer » et « je bloquerais les flux migratoires », a-t-il expliqué.

Annoncé sur son compte Twitter

Et le député de l’Essonne n’a pas manqué de créer du suspens autour de la remise de son « cadeau ». Il avait annoncé dimanche sur son compte Twitter qu’il allait remettre le lendemain à 10 h « un cadeau » à François Hollande devant l’Elysée. Tout en précisant que celui-ci serait accompagné d’une « lettre solennelle » de sa plume.