« Votre excellence le Ministre, pouvez-vous aider à revoir la politique des taux d’intérêt de MWALIMU SACCO qui veut que l’enseignant du secteur privé se voit octroyer un crédit àtaux élevé 14%, au moment où celui du public est à 11% ? Votre excellence ce deux poids, deux mesures ne sied pas à ces deux profils qui abattent un même travail », a pétitionné Théodomir Mbonyumugenzi, directeur d’une école privée du District Gasabo en Ville de Kigali.
Dans sa tentative de répondre aux souhaits des enseignants du Secteur privé, le Ministre s’est tourné vers Laurence Uwambaje, la DG de Mwalimu SACCO pour solliciter ses conseils. Celle-ci trouve que la doléance vient de façon abrupte, que le personnel enseignant du Secteur privé est bien traité pécuniairement par rapport à celui du Public, que le taux appliqué au premier, celui de 14%, est toujours inférieur aux taux des banques commerciales et autres microfinances locales.
Une autre question y relative, et non des moindres, n’a pas non plus donné satisfaction au secteur éducationnel privé. Il s’agit de la question de faire en sorte que les enseignants du secteur privé puissent bénéficier de crédits de SACCO aussi nombreux que ceux du secteur public.
Eh non ! a rétorqué la DG. « Tout dépend. La plupart du personnel enseignant du secteur privé signé un contrat de court délai. Cela importune la Coopérative Mwalimu SACCO qui se trouve dans une situation inconfortable de devoir octroyer un crédit étendu sur un délai supérieur à celui du contrat que l’enseignant a signé avec son employeur », a-t-elle dit promettant néanmoins de soumettre les deux doléances au Conseil d’Administration de la Coopérative qui appréciera et arrêtera des conclusions utiles en temps réel.
Même si le personnel du Secteur privé n’a pas vu ses doléances pécuniaires satisfaites, l’entreprenariat privé en matière d’enseignement a pu convaincre le ministre pour que les instructions officielles données en matière d’enseignement en langue vernaculaire pour les premières, deuxièmes et troisièmes classes débutantes soient levées et que les écoles privées soient libres de continuer à dispenser d’autres langues officielles (Anglais et Français) dans ces classes-là.
Et puis en mot de clôture de la conférence, le Ministre a promis de plaider la cause des enseignants du secteur privé pour qu’ils bénéficient du régime avantageux des enseignants du secteur public en matière de conditions d’octroi de ces crédits.
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