Kagame à Los Angeles defend sa thèse de l’éducation comme tremplin de l’indépendance économique

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 1er mai 2013 à 06:58

Le Président Paul Kagame est invité à une rencontre annuelle de l’Institu de Recherche Wilken. Beaucoup de chercheurs, d’hommes politiques et d’investisseurs américains s’y rencontrent pour faire le bilan de l’état de santé de l’économie américaine et du reste du monde. L’occasion est toute trouvée pour le Président du Rwanda de faire comprendre la voie de développement économique tournée vers l’indépendance de son pays tout en assoyant des stratégies durables pour un environnement des affaires dans son pays (...)

Le Président Paul Kagame est invité à une rencontre annuelle de l’Institu de Recherche Wilken. Beaucoup de chercheurs, d’hommes politiques et d’investisseurs américains s’y rencontrent pour faire le bilan de l’état de santé de l’économie américaine et du reste du monde. L’occasion est toute trouvée pour le Président du Rwanda de faire comprendre la voie de développement économique tournée vers l’indépendance de son pays tout en assoyant des stratégies durables pour un environnement des affaires dans son pays et, par ricochet, des pays de la région.

Dans sa communication sur le rôle de l’éducation dans le développement économique du Rwanda, le Président Kagame a dit que l’obsession pour la reconstruction du pays et des citoyens rwandais est consécutive à la remise en question de l’état archaïque dans lequel ces citoyens ont été plongés durant une longue période depuis l’ère des indépendances et leur ferme détermination à se développer dans les meilleurs délais avec une sainte colère de ne plus dépendre d’autrui.

Cette communication du Président rwandais a été faite à l’Institut de Recherche Milken Institute en ce 30 avril 2013 comme annoncé dans notre dépêche antérieure.
« Nous sommes partis de rien. Plus d’un million de personnes sont mortes. 4 millions de rwandais s’étaient constitués réfugiés hors des frontières du pays. L’Etat était dans la faillite totale. Actuellement, le Rwanda se reconstruit toujours et les onze millions de Rwandais ont l’espoir pour leur avenir », a déclaré le président Paul Kagame à la prestigieuse audience composée d’investisseurs et chercheurs américains rassemblés dans leur rencontre annuelle avant d’ajouter :
« Nous avons pris la décision de décider de notre voie de l’avenir. Nous avons pris des stratégies pour ce gros projet et notre vision 2020 en est une lumière pour chaque citoyen rwandais ».

Le président rwandais a-t-il convaincu cette honorable assemblée ?

Des stratégies sont mis en place pour une amélioration de l’environnement des affaires avec une nouvelle orientation de la redistribution équitable à l’échelle nationale des flux monétaires où le vaste programme de HANGA UMURIMO piloté par le Ministère rwandais du Commerce et Industries en partenariat avec le IFC (International Finance Corporation) permet à de petits entrepreneurs rwandais de s’exprimer et de rentabiliser leurs fonds de commerce.

En effet le Programme HANGA UMURIMO du Ministère du Commerce et Industries forme de jeunes investisseurs nationaux désireux d’émerger pour avoir un accès aisé aux crédits bancaires pour se lancer dans une production accrue des biens et des services compétitifs sur le marché local et régional.

1500 d’entre eux ont été formés au début de 2012 et ils ont restructuré leurs fonds de commerce avec un crédit total de 3,6 milliards de crédit bancaire. La deuxième phase en cours de formation rassemblera plus de 2400 petites entreprises et individus qui résorberont nécessairement un taux de chômage existant avec une grande quantité de création de richesses sociales.

Pour Kagame, ce projet et bien d’autres en cours n’auraient pu être abordés sans avoir mis en place de gros chantiers infrastructurels humains dont le 12YBE, l’éducation pour tous jusqu’en fin des Humanités générales et techniques. Ce chantier est capital pour la Vision 2020 car « Il permet à plus de 90% de la jeunesse rwandaise d’accéder à l’instruction scolaire nécessaire qui améliorent leurs conditions de vie. Il faut également dire que le Budget national privilégie des programmes d’amélioration des conditions de vie des Rwandais », a-t-il dit.

Charles Edelstein, le PDG de l’Entreprise Apollo Group Inc. présent dans l’assistance a apprécié la voie prise par le Rwanda trouvant que la gouvernance rwandaise « pourrait être un modèle et un cas d’étude pour notre mode d’approche des questions sociales ».


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