Le Professeur Shmuley Boteach est un juif qui connait à fond l’histoire de la Shoah. Il a écrit beaucoup de livres pour lesquels il a remporté beaucoup de prix aux USA.

Il montre que dans cet article, l’auteur semble promouvoir l’idée du double génocide selon laquelle même les Bahutu ont été massacrés.

Dans son article “le Président Paul Kagame et ses opposants”, Boteach critique l’angle d’attaque que les opposants adoptent à l’encontre de Kagame alors qu’il a tout fait pour arrêter le genocide et introduire le programme de l’Unité et de la Réconciliation parmi les Rwandais tout en luttant pour le développement économique du pays.

Pour Boteach, « Le génocide des Tutsi n’est pas l’aboutissement de la confrontation ethnique comme d’aucuns le pensent et disent. Ce sont des massacres de masse bien préparés et exécutés par le gouvernement génocidaire d’alors pour la solution finale des Tutsi. Je suis étonné de voir Howard tenter de cacher la vérité. Moi en tant que Juif qui ai suivi les mouvements négationnistes de la Shoah de par l’histoire, ceci me met mal à l’aise ».

Boteach aux cérémonies de la 20ème commémoration du génocide des tutsi à Kigali.

Dans sa réaction contre l’article de Howard, Boteach s’étonne de voir celui-ci ne pas relever la raison de la bonne coopération bilatérale USA-Rwanda, même si de petits nuages transparaissent de temps à autre entre les deux parties,

« n’est pas due au fait que les USA sont fiers de voir, sur un continent caractérisé par la faim, les guerres et la corruption ; le Rwanda s’est doté d’une économie à grande vitesse, de vaccination contre maladies étendue sur une grande population, une volonté politique affichée de zéro tolérance à la corruption et une visibilité du caractère coopératif du peuple rwandais ».

« Aux écrivains comme French, il leur est facile de mettre dans leur collimateur les pays comme le Rwanda et Israël. Quels conseils French peut-il prodiguer à Kagame ? Laisser la liberté aux génocidaires de se mouvoir à la frontière avec la RDC ?

Kagame aurait-il dû avoir confiance dans les promesses de la Communauté internationale et l’ONU qui disaient devoir garder la sécurité ses citoyens alors que cette même ONU a refusé de donner tous les pouvoirs nécessaires au Commandant de la MINUAR, le Gén. Roméo Dallaire pour désarmer les milices Interhamwes, et de lui ordonner de rapatrier les casques bleus quand le génocide des Tutsi commençait », a dit Boteach ajoutant que contrairement à ce que pense French, le Gouvernement de la RDC a collaboré avec les FDLR et autres génocidaires au vu de tout le monde.

Boteach dissèque le discours négationniste et interroge la littérature sur la Shoah et comment une certaine opinion négativement intéressée compare l’Israël actuel aux Nazis. Pour lui, c’est le même cheminement idéologiquement négationniste qu’empruntent les opposants rwandais prétextant que « Le Rwanda est entré au Congo dans l’esprit de vengeance. Cette littérature tend, à la longue, vers l’idée de changer Kagame en génocidaire ».

Boteach montre que l’écrivain French Howard qu’il pourfend fait tout pour que son lecteur ait le sentiment de poursuite du caractère génocidaire du Gouvernement rwandais actuel autant que celui qui l’a précédé.

Cet homme conclut son papier montrant que Kagame qui dirige une société rwandaise hypothéquée par des massacres de grande échelle a une très grande responsabilité de lutter pour les droits de l’homme et pour que tous les maux et crimes de n’importe quelle sorte ne se rééditent à l’avenir.