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Kigali : une enseignante subtilise 80.000 frw à un dealer de Tigo

Redigé par IGIHE
Le 1er octobre 2015 à 01:54

Adeline,22 ans, enseignante à l’Ecole de Rulindo a été prise en flagrant délit de vol de 80.000 Frw de Jean Damascène Ntakirutimana, un opérateur de l’entreprise de téléphonie mobile locale TIGO ce 28 septembre à 9.00 devant l’immeuble commercial T2000 du Centre Ville.
Ce dealer vend des unités d’appel téléphoniques TIGO. Ce dernier a passé à la jeune femme son téléphone pour qu’elle y enregistre le numéro téléphonique de celui à qui elle voulait envoyer 500 frs pour achat de coupon d’électricité. Force est de (...)

Adeline,22 ans, enseignante à l’Ecole de Rulindo a été prise en flagrant délit de vol de 80.000 Frw de Jean Damascène Ntakirutimana, un opérateur de l’entreprise de téléphonie mobile locale TIGO ce 28 septembre à 9.00 devant l’immeuble commercial T2000 du Centre Ville.

Ce dealer vend des unités d’appel téléphoniques TIGO. Ce dernier a passé à la jeune femme son téléphone pour qu’elle y enregistre le numéro téléphonique de celui à qui elle voulait envoyer 500 frs pour achat de coupon d’électricité. Force est de constater que lui remettant le téléphone, le dealer a trouvé que les 80.000 Frw qu’il avait transféré sur le compte TIGO qu’il devait distribuer à ses clients avaient été retransférés sur un compte étranger.

La jeune femme avoue son crime

Sur le point de partir, la femme est priée brutalement par le dealer de ne pas partir et de l’accompagner au poste de police situé à quelques mètres de sa place de travail. La jeune femme passe aux aveux :

" J’avoue avoir transféré votre argent sur mon compte TIGO. Je vous demande pardon. Il s’agit de jeunes gens qui m’ont induit en erreur. Ils m’ont montré comment on peut transférer l’argent d’un dealer sans que celui-ci s’en aperçoive", a avoué la jeune femme de peur d’êtr e conduite au poste de police. Selon elle, ces jeunes gens lui ont donné le mot de passe dudit dealer.

"Ce sont eux qui m’ont prié de monter dans le taxi depuis Rulindo (env.40 Km de Kigali) où je vis pour m’amener à votre guichet et faire cette sale besogne", lui a-t-elle confié implorant le pardon. Je suis une enseignante. J’ai brossé les cours prétextant la maladie. Je n’ai pas l’habitude de ce genre d’activité, a-t-elle ajouté.

Les complices ont restitué les 80.000 francs et ont été relâchés.


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