Trente délégués des institutions africaines publiques, privées et académiques suivent une formation de deux jours qui leur permet d’avoir des informations pour bénéficier des subventions permettant de faire l’Observation de l’Environnement et de la Sécurité en Afrique (GMES), selon le Coordonateur de ce Projet auprès de l’Union Africaine (UA), Dr Tidiane Ouattara, Expert en Science de l’espace.
« L’iniative GMES (Global Monitoring Environment and Security in Africa) relève de l’Union Africaine. C’est dans ce cadre que trente délégués issus des institutions académiques, publiques et privées, des différents pays de l’Afrique de l’Est, et des Iles de l’Océan Indien, sont réunis à Kigali du 18 au 19 Février 2017 pour avoir une information liée aux subventions servant à développer des services en eau et ressources naturelles, ainsi qu’en zones côtières et maritimes », a-t-il indiqué.
Au nom de l’UA, Dr Tidiane Ouattara a saisi l’occasion pour remercier l’UE de l’appui octroyé à GMES.
« L’UE fournit 29,5 millions d’euros à GMES, et l’UA 0,5 millions d’euros, ce qui fait un total de 30 millions d’euros, dont 17,5 millions sont affectées à des subventions. Le restant est donné aux institutions européennes pour leur appui technique. Une autre partie restante sert à organiser des rencontres d’échanges pour récolter et enrichir les réflexions », a-t-il poursuivi.
Pour ce qui est de l’observation de la Terre, Dr Tidiane Ouattara a souligné que l’on utilise les photos satellitaires pour l’information sur l’environnement, l’eau, les forêts et la terre. Cette information permet aux politiciens de prendre de meilleures décisions sur la qualité et/ou la disponibilité ou la dégradation d’une ressource, par exemple en eau.
Ainsi, grâce aux photos instantanées prises par les satellites, on peut connaître réellement les ressources disponibles et la manière de développer de meilleures politiques pour exploiter.
Pour accéder aux subventions, selon le Coordinateur de GMES, il faut que les institutions travaillent regroupées, et jouissent de plus de crédibilité, c.-à-d. qu’elles soient légalement enregistrées, qu’elles aient un corpus financier, qu’elles soient engagées dans l’observation de la terre.
Les subventions seront données en trois tranches, toujours après de rigoureuses évaluations. Les dates limites pour avoir analysé les dossiers de demande est le mois d’Octobre 2017. Après trois mois, les fonds pourront être déboursés.
L’on doit noter que l’équipe de formation de l’UA parcourt les différentes régions de l’Afrique pour donner les directives d’accès à ces subventions. Après la formation donnée au Rwanda pour les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Océan Indien, du 18 au 19 Février, ce sera le tour de la région de l’Afrique de l’Ouest à Dakar du 22 au 23 Février ; l’Afrique du Nord en Egypte du 27 au 28 Février ; de l’Afrique Centrale à Libreville (Gabon) du 06 au 07 Mars ; de la région d’Afrique Australe à Gaberone (Botswana) du 09 au 10 Mars 2017.
Notons que la formation de Kigali a été assurée par l’équipe de l’UA, Commission de la Science et de la Technologie, et celle de l’IGAD.
Dr Gaspard Rwanyinziri, Directeur du CGIS au sein de l’Université du Rwanda
Pour le Directeur du Centre de Recherche pour le Système d’Information Géographique (CGIS) au sein de l’Université du Rwanda, Dr Gaspard Rwanyiziri, ce Centre s’occupe de la gestion des désastres, et il réalise des cartes au niveau des secteurs.
CGIS utilise des photos satellitaires fournies par les technologies des centres européens et américains surtout. Le Centre utilise aussi les photos données par les drones et les avions, ainsi que d’autres photos, même anciennes. Il recourt à des analyses et conseils sur la gestion des terres et des désastres.
« Pour ce qui est du Rwanda, le présent atelier nous apprend à élaborer et envoyer des projets qui seront soumis à une compétition pour accéder à des subventions. Les problèmes qui peuvent y trouver des réponses sont liés à la gestion des désastres par des technologies innovatrices. On peut aussi s’occuper des conséquences liées aux changements climatiques dans la région. On peut mieux préserver les espaces protégés réservés aux plantes et animaux », a-t-il relevé, en expliquant :
« L’on peut mieux gérer les marais qui se réduisent et provoquent la dégradation du sol. On peut aussi mieux gérer la ressource de la terre. Nous devons savoir mieux cultiver jusqu’au riz dans les hautes montagnes comme le font les Asiatiques dans l’Himalaya ».
Avec grandlacshebdo.fr
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