Le ministre s’exprimait lors d’une visite d’inspection sur les berges de la Nyabarongo, effectuée le 29 juillet. Dans un entretien accordé à la Rwanda Broadcasting Agency (RBA), il a qualifié la situation de « critique », précisant que « la baisse du débit fluvial affecte déjà la production d’eau, compromettant l’approvisionnement de plusieurs quartiers de Kigali ».

Face à cette urgence, le gouvernement a mis en place des cellules de crise ainsi qu’une équipe mobile chargée de surveiller les réseaux de distribution et de garantir une répartition équitable de l’eau disponible.

« Il s’agit d’un problème sérieux qui a perturbé le volume d’eau acheminé vers Kigali », a déclaré Dr Gasore. « En réponse immédiate, nous avons déployé une équipe d’intervention rapide pour inspecter les installations et ajuster la distribution, en attendant des solutions à long terme. »

L’usine de traitement de Nzove, l’une des plus importantes du pays, alimente de nombreux secteurs de la capitale, dont Gisozi, Kibagabaga, Nyarutarama, Kimihurura, Bumbogo, Birembo, la Zone économique spéciale, Gasanze, Karama, Mont Kigali, Kimisange, Nyanza (dans le district de Kicukiro), Mageragere et Rebero.

Par ailleurs, les autorités appellent à une utilisation responsable des ressources disponibles. Des projets d’extension et de diversification des sources d’approvisionnement en eau sont également à l’étude pour réduire la dépendance aux seules ressources fluviales.

Le ministre des Infrastructures, Dr Jimmy Gasore, a attribué les récentes pénuries d’eau à Kigali à la baisse du niveau d’eau de la rivière Nyabarongo