Le surcroît de mortalité féminine après la naissance et le « déficit » de filles à la naissance est estimé chaque année à 3,9 million de femmes, selon le Rapport de la Banque mondiale publié ce dimanche à Washington.
Pourtant les experts de la Banque mondiale assure que l’égalité des sexes est un « atout pour l’économie ».
Cette situation de déficit des femmes serait grave en Afrique subsaharienne, en particulier dans les pays durement touchés par le VIH/SIDA.
Selon le « rapport sur le développement dans le monde 2012 : Égalité des genres et développement », les pays qui améliorent les opportunités et la situation des femmes et des filles peuvent accroître leur productivité et améliorer les conditions de vie de leurs enfants.
Le rapport reconnaît les grands progrès réalisés au cours des 25 dernières années dans la réduction des disparités entre les hommes et les femmes dans les domaines de l’éducation, de la santé et sur le marché du travail.
Les écarts entre les garçons et les filles dans l’enseignement primaire se sont résorbés dans presque tous les pays. Dans l’enseignement secondaire, ils diminuent rapidement, et dans de nombreux pays, notamment en Amérique Latine, dans les Caraïbes et en Asie de l’Est, ce sont maintenant les garçons et les jeunes hommes qui sont en moins bonne posture, indique le rapport.
« Nous devons changer les règles des inégalités » propose le président de la Banque mondiale Robert Zoellick.
Au cours des cinq dernières années, la banque a fourni 65 milliards de dollars pour promouvoir l’éducation des filles, la santé des femmes, ainsi que leur accès aux crédits, à la terre, aux services agricoles, à l’emploi et aux infrastructures.
Désormais, la banque intégrera systématiquement les questions d’égalité des genres dans ses activités et trouvera de nouveaux moyens pour promouvoir les actions en ce domaine pour permettre à la moitié de la population de la planète de réaliser pleinement son potentiel.
« Empêcher les femmes et les filles d’acquérir les compétences et de générer les revenus nécessaires pour réussir dans une économie mondialisée est non seulement injustifiable mais aussi préjudiciable sur le plan économique », a noté de son côté Justin Yifu Lin, économiste en chef et premier vice-président de la Banque mondiale.
« Il est essentiel d’assurer un partage égal des fruits de la croissance et de la mondialisation entre les hommes et les femmes pour pouvoir atteindre les grands objectifs de développement », a ajouté Lin.
Sur le plan représentativité des femmes au Parlement, le Rwanda apparaît comme le meilleur élève sur le continent et dans le monde car elles sont 56,3 % à la chambre des députés et 34,6 % au Sénat.
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