La Coalition pour l’Education, REFAC, veut recruter plus de membres

Redigé par IGIHE
Le 26 février 2014 à 11:12

Kigali : La Coalition rwandaise en faveur de l’Education pour tous ou REPAC Rwanda Education for All Coalition, REFAC, a tenu sa première réunion afin de recruter un maximum de membres, selon son Représentant Légal, Sylvestre Vuguziga, a établi ARI.
Cette Association a été fondée en Novembre 2013. Aujourd’hui, elle tient sa première session officielle qui a été financée par ANCEFA (African Network Campaign on Education for All). « Nous tenons cette réunion pour pouvoir recruter le maximum de membres (...)

Kigali : La Coalition rwandaise en faveur de l’Education pour tous ou REPAC Rwanda Education for All Coalition, REFAC, a tenu sa première réunion afin de recruter un maximum de membres, selon son Représentant Légal, Sylvestre Vuguziga, a établi ARI.

Cette Association a été fondée en Novembre 2013. Aujourd’hui, elle tient sa première session officielle qui a été financée par ANCEFA (African Network Campaign on Education for All).

« Nous tenons cette réunion pour pouvoir recruter le maximum de membres qui sont représentatif en conformité avec les six objectifs de l’éducation pour tous et de qualité selon les OMD (Objectifs de Développement du Millénaire).

« Nous ferons tout pour que notre voix soit entendue d’une manière efficace. Nous aurons des stratégies pour faire notre plaidoyer. C’est cela l’objectif de notre réunion », a indiqué le Représentant Légal de REFAC, Sylvestre Vuguziga.

Il a ajouté que c’est le moment de recenser maintenant les problèmes au niveau de l’éducation.

« Au vu de la qualité, l’on note que des enfants terminent l’école sans être capables de lire et écrire correctement. Il y a des enfants qui terminent l’école secondaire et qui ne peuvent ni parler, ni lire anglais, ni français, ni kinyarwanda. C’est-à-dire que la qualité est très mauvaise. Il y a des gens qui sont prêts à plaider pour une amélioration efficace de la qualité de cet enseignement dispensé », a-t-il relevé.

Il y a aussi des enfants intelligents bloqués faute de moyens et qui n’arrivent pas à terminer l’école ou secondaire.

Toujours selon Vuguziga, l’on dit que ce sont des enfants pauvres qui sont aidés par le secteur, le district. « Mais ils ne peuvent pas aider tous. Il y a des cas isolés qui sont oubliés », a-t-il rétorqué, en poursuivant :

« L’on fera le plaidoyer, même s’il faut chercher un financement en nous-mêmes, il faut que quelqu’un qui puisse parler en leur faveur. D’autres veulent faire l’université. Mais sont privés de moyens. Ce sont là des cas que nous déplorons et pour lesquels cherchons des solutions ».

En guise de message lancé aux Rwandais et aux partenaires, Vuguziga exhorte à unir des efforts pour aider les enfants.

« Il faut un avenir meilleur pour chaque enfant. Il nous faut aider le Gouvernement à chercher des solutions », fait-il remarquer.

Pour Mme Aissatou Lo Ndiaye, chargé des Programmes au sein de ANCEFA (African Network Campaign on Education For All, réseau panafricain de campagne d’Education pour tous), l’atelier a été soutenu par ANCEFA, coordinateur du Projet en Afrique. Ce projet est présent dans 26 pays africains dont le Rwanda, nouvelle admis.

La première phase a débuté depuis 2009. Et l’on est actuellement à la deuxième phase.

ANCEFA regroupe 35 pays africains et chaque pays dispose d’une coalisation nationale d’éducation.

« Au Rwanda, il n’y a avait pas de coalition nationale d’éducation. C’est dans ce cadre que nous avons appuyé le REFAC, à l’image des autres pays africains », a-t-elle dit, en notant :

« Et le REFAC doit être un partenaire au niveau national de toutes les organisations qui travaillent dans le domaine de l’éducation. C’est pourquoi on invite toutes les organisations et même les personnes qui s’intéressent à l’éducation de venir joindre le REFA. Et le rôle d’ANCEFA est d’appuyer toutes les coalitions nationales d’éducation afin de faire un plaidoyer au niveau national. Parce que le plaidoyer ne peut pas se faire au niveau régional si au niveau national il y a des failles ».

Selon, Mme Aissatou, on a noté qu’au Rwanda, il y a d’autres réseaux comme RENCP (Rwanda Education Network Coalition Platform) et d’autres qui travaillent dans le domaine de l’éducation.

Mais il n’ya pas réellement une coalition nationale d’éducation nationale à l’image des autres pays qui regroupent toutes les organisations communautaires de base, les syndicats d’enseignants, même les journalistes, les organisations de femmes, de jeunes, tous ceux qui ont un intérêt à l’éducation et même aux droits humains. La coalisation est là pour les regrouper.

« On invite toutes les organisations qui ont cet intérêt pour l’éducation pour les droits de l’homme, pour la formation, de venir adhérer à REFAC. C’est cela le message que je lance », a conclu Mme Aissatou.

avec ARI


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