Kigali : Martin Kobler, le chef de la mission onusienne en RDC(Monusco), a annoncé que les Casques bleus allaient aider à renforcer le contrôle des frontières du pays pour empêcher des rebelles hutu rwandais des FDLR, qui seront bientôt traqués, de retourner au Rwanda avec leurs armes.

D’après l’AFP qui livre cette information, Martin Kobler a fait cette indication lors d’une réunion à huis clos le 6 novembre au Conseil de sécurité de l’ONU.

"Il nous faut renforcer les positions de la Monusco à proximité de la frontière pour empêcher que des flots d’armes ne la traversent et pour empêcher les FDLR de se rendre au Rwanda", a déclaré Martin Kobler, selon des diplomates.

L’ambassadeur rwandais à l’ONU, Eugène-Richard Gasana, a pour sa part affirmé à des journalistes que le Conseil de sécurité devrait ordonner à la brigade d’intervention de l’ONU de s’attaquer à présent aux FDLR et aux autres groupes rebelles.

"Il s’agit d’une force responsable d’un génocide", a rappelé le diplomate rwandais. L’ambassadeur congolais à l’ONU, Ignace Gata, lui a assuré que son gouvernement voulait maintenant "éradiquer toutes les forces néfastes" dans l’est du pays, notamment les FDLR.

Après le Mouvement du 23-Mars (M23), mis en déroute par l’armée congolaise appuyée par la brigade d’intervention de l’ONU, l’étau se resserre autour des FDLR, actifs dans l’est de la RDC.

Les membres des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) sont retranchés dans les hauteurs du Kivu depuis la fin du génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 auquel certains ont participé activement. (Fin)