Le Burundi prêt à libérer les manifestants si les manifestations cessent

Redigé par Alida S.
Le 5 mai 2015 à 02:45

Pour créer un climat d’apaisement, le gouvernement du Burundi est disposé à relâcher les jeunes gens qui ont été arrêtés lors des manifestations contre le troisième mandat du Président Nkurunziza, a condition qu’ils renoncent explicitement à la récidive, a déclaré Prosper Bazombanza. Dans la matinée de ce mardi, dans les enceintes de l’Hôtel Royal Palace dans la Capitale Bujumbura, a débuté les travaux de la Réunion entre le Ministère de l’intérieur et les parties prenantes au processus électoral de 2015. (...)

Pour créer un climat d’apaisement, le gouvernement du Burundi est disposé à relâcher les jeunes gens qui ont été arrêtés lors des manifestations contre le troisième mandat du Président Nkurunziza, a condition qu’ils renoncent explicitement à la récidive, a déclaré Prosper Bazombanza.

Dans la matinée de ce mardi, dans les enceintes de l’Hôtel Royal Palace dans la Capitale Bujumbura, a débuté les travaux de la Réunion entre le Ministère de l’intérieur et les parties prenantes au processus électoral de 2015. Dans son discours d’ouverture, le Premier vice-président de la République, Prosper Bazombanza a fait savoir que le Gouvernement du Burundi fait tout ce qui dans son pouvoir pour améliorer l’environnement politique à la veille des élections. Il tend egalement la main aux leaders politiques et de la société civile qui ont appelé aux manifestations, lesquelles ont vite dégénéré en mouvement insurrectionnel, ajoute Prosper Bazombanza.

Prosper Bazombanza a indiqué que le Gouvernement du Burundi est disposé à relâcher les jeunes gens arrêtés lors des manifestations et que les mandats d’arrêts vont être suspendus si les personne concernées s’engagent à rentrer dans la légalité.

Pour les Organisateurs des manifestations contre le troisième mandat du Président Nkurunziza, le discours du Premier vice-président n’est pas un discours apaisant comme ils s’attendaient. Selon le Dr Jean Minani, la question du troisième mandat de Nkurunziza est indiscutable car la Constitution est claire.

Rappelons que dans ces travaux qui dureront deux jours, étaient présents les deux anciens chefs d’État burundais Domitien Ndayizeye, Sylvestre Ntibantunganya, la Représentante du parti UPRONA, l’ambassadeur des États-Unis au Burundi, le Représentant de l’Union Européenne, le dr Jean Minani, Chauvineau Mugwengezo, le Président de l’OLUCOME et biens d’autres...


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