Le Commandant de l’Armée en province du nord recommande des centres de réadaptation

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 23 janvier 2012 à 03:42

Le commandant de l’armée en province du Nord, le Général de Brigade Alexis Kagame, a recommandé la détention de la jeune génération désobéissante dans les centres de réadaptation comme moyen de les aider à modifier leurs comportements immoraux.
S’adressant aux résidants du secteur de Gasiza, dans le District de Rulindo à l’occasion de la cérémonie de clôture d’une campagne mensuelle sur la bonne gouvernance, le Général de Brigade Alexis Kagame a ajouté que les centres de réadaptation comme celui d’Iwawa sont (...)

Le commandant de l’armée en province du Nord, le Général de Brigade Alexis Kagame, a recommandé la détention de la jeune génération désobéissante dans les centres de réadaptation comme moyen de les aider à modifier leurs comportements immoraux.

S’adressant aux résidants du secteur de Gasiza, dans le District de Rulindo à l’occasion de la cérémonie de clôture d’une campagne mensuelle sur la bonne gouvernance, le Général de Brigade Alexis Kagame a ajouté que les centres de réadaptation comme celui d’Iwawa sont exemplaires, car elles offrent des formations sur des compétences professionnelles.

Il a souligné que les bénéficiaires deviennent productifs après la réintégration dans leurs sociétés respectives et ils peuvent également servir de modèle pour leurs anciens amis.

Les réactions du Général Kagame sont considérées comme étant une des solutions pour freiner la recrudescence des crimes orchestrés par la plupart des jeunes victimes d’abus de drogues, de prostitution, de vol pour ne citer que cela.

En outre, il a encouragé les habitants à dénoncer les actes d’indiscipline aux autorités concernées qui gardent silence à la propagation de l’insécurité dans leurs quartiers.
À cet égard, il les a mis en garde, particulièrement sur la violence domestique, car elle est parmi les principales affaires de criminalité dans le district.
« Personne ne doit se faire justice, nous sommes fatigués d’entendre qu’un homme ou une femme est morte, si quelqu’un vous a vraiment fait du tort, il faut le signaler à la police ou aux autorités locales », a–t-il indiqué.

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