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Maroc : des écoles turques proches du réseau Gülen sommées de fermer leurs portes

Redigé par igihe
Le 6 janvier 2017 à 03:09

La Turquie se remet du coup d’Etat de juillet 2016 au prix d’un grand ménage, de purges dans tous les rangs de la société. Ce putsch raté a été attribué par Ankara au réseau du prédicateur turc Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis. Un réseau qui dispose d’écoles au Maroc où le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’il donnait un mois à ces écoles pour fermer leurs portes.
Au Maroc, huit écoles sont concernées dans cinq villes, dont la capitale économique Casablanca. Il s’agit de plusieurs milliers d’élèves, (...)

La Turquie se remet du coup d’Etat de juillet 2016 au prix d’un grand ménage, de purges dans tous les rangs de la société. Ce putsch raté a été attribué par Ankara au réseau du prédicateur turc Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis. Un réseau qui dispose d’écoles au Maroc où le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’il donnait un mois à ces écoles pour fermer leurs portes.

Au Maroc, huit écoles sont concernées dans cinq villes, dont la capitale économique Casablanca. Il s’agit de plusieurs milliers d’élèves, pour la plupart Marocains, même si on ne connait pas leur nombre exact, car le ministère de l’Intérieur s’est pour le moment refusé à donner des chiffres. Il promet juste d’offrir des alternatives aux élèves concernés pour qu’ils puissent poursuivre leur cursus.

Cette décision a en tout cas été prise plus de quatre mois après la visite d’un groupe de parlementaires turcs venu convaincre les autorités marocaines de la « dangerosité » du mouvement Gülen qui s’appuie entre autres sur un réseau d’écoles privées. Officiellement, c’est donc à la suite d’enquêtes sur ces écoles, présentes au Maroc depuis plus de 20 ans tout de même, que le ministère de l’Intérieur se serait aperçu qu’elles véhiculent des idées contraires aux principes du système éducatif et religieux marocain. Mais sur place des observateurs voient dans cette mesure plutôt une tentative du royaume chérifien de se positionner sur l’échiquier géopolitique. En clair, de vouloir faire plaisir à la Turquie et ainsi se rapprocher de la Russie.

Ankara accuse en effet le prédicateur Fethullah Gülen d’être derrière l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie le mois dernier tout comme derrière la tentative de coup d’Etat du président Erdogan en juillet. Des accusations rejetées par cet homme exilé aux Etats-Unis depuis 1999. Ce qui n’a pas empêché les autorités turques de lancer de vastes purges dans les rangs de l’armée, de la police, de la fonction publique et des médias.

avec rfi.fr


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