Onze filles otages des proxenètes rentrées au pays

Redigé par IGIHE
Le 21 août 2014 à 01:45

Onze jeunes filles âgées de moins de 20 ans ont été auparavant amenées en Europe et en Uganda pour des raison de proxénétisme. Par le biais de la Police nationale du Rwanda et d’INTERPOL , elles ont été ramenées au Rwanda où elles bénéficient de beaucoup d’actions d’assistance.
"Nous avons reçu ces enfants il y a deux semaines", a déclaré Zaina Nyiramatama, Secrétaire Exécutive de la Commission Nationale de l’Enfant ajoutant que 7 d’entre elles sont revenues d’Uganda où elles avaient été conduites avec (...)

Onze jeunes filles âgées de moins de 20 ans ont été auparavant amenées en Europe et en Uganda pour des raison de proxénétisme. Par le biais de la Police nationale du Rwanda et d’INTERPOL , elles ont été ramenées au Rwanda où elles bénéficient de beaucoup d’actions d’assistance.

"Nous avons reçu ces enfants il y a deux semaines", a déclaré Zaina Nyiramatama, Secrétaire Exécutive de la Commission Nationale de l’Enfant ajoutant que 7 d’entre elles sont revenues d’Uganda où elles avaient été conduites avec promesse d’un enrichissement certain, d’un emploi hautement rémunéré, de bourses d’étude.

Une proxénète rwandaise est citée par la plupart de ces jeunes filles. Elle opérait dans la gare de Nyabugogo, une banlieue de Kigali. Elle recrutait beaucoup de jeunes filles qui traversaient la frontière pour l’Uganda, a confié Nyiramatama à IGIHE disant que dans leur recrutement, les proxénètes profitent de la pauvreté de ces petites filles. "L’une de ces jeunes filles était une employée de maison. Son patron lui a promis qu’il allait la promouvoir et accéder à un travail décent", a-t-elle ajouté .

Toutes les jeunes filles emmenées en Uganda ont trempé dans la prostitution. "L’une d’entre elles est tombée enceinte d’un de plusieurs partenaires sexuels inconnus", a-t-elle confiée.

Des informations qui parviennent à IGIHE disent que les proxénètes forcent les jeunes filles à contracter des relations sexuelles avec des partenaires inconnus et tout le bénéfice revient à ces proxénètes.

A leur retour au pays, "trois d’entre elles ont repris leurs études, celle qui est enceinte garde le lit d’hôpital. Une assistance spéciale est prodiguée à celle qui a un enfant de cinq mois", a continué Nyiramatama.

ACP Tony Kuramba, le Directeur adjoint du Département d’Investigations Criminelles (CID) a confié à la presse qu’il détient des informations selon lesquelles de tels proxénètes payent des voyages pour la Chine, Pays arabes, Dubai et même l’Afrique du Sud aux jeunes filles tombées dans leur piège.


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