La Société civile congolaise a demandé au Gouvernement de la RDC de sécuriser un couloir humanitaire pour les citoyens congolais habitant les zones où campent les Fdlr (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) avant de passer aux actions de ratissage contre des dernières.

Les sources congolaises disent que les citoyens ont commencé à se déplacer vers les lieux sécurisés dans le cadre de se prémunir contre d’éventuelles balles ou obus perdus dans les échanges de tirs entre les Forces coalisées (FARDC et Monusco) et les Fdlr.

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a demandé aux Casques Bleus de la Monusco, aux FARDC, aux troupes tanzaniennes, malawiennes et celles de la République Sud Africaine composant la FIN Force Internationale Neutre de passer à l’étape de l’usage de la force contre les Fdlr dont l’ultimatum a expiré ce 2 janvier 2015. Le Général Victor Byiringiro, Commandant des Fdlr a paru ne pas être inquiété à l’annonce de cette décision onusienne. Par contre il a demandé le délai de prolongation de l’ultimatum qui, lancé début juillet 2014, vient de durer 6 mois.
<img11337|center Les Casques bleus inspectent le matériel de guerre rendu par les quelques 300 éléments Fdlr qui ont accepté de se démobiliser.

Radio Okapi rapporte que le Collectif des Associations congolaises de Développement des infrastructures (ARDA) a demandé au Gouvernement congolais de déplacer les populations situées das les zones où se dérouleront les opérations contre ces rebelles rwandais. Le Président d’ADRA, Emile Muhombo a suggéré les Sites de Pinga et Mubi au Nord Kivu. Il a également demandé au Gouvernement de faire des travaux de voirie Pinga-Kalembe pour faciliter les populations voulant accéder aux sites en question.

D’autres nouvelles en provenance de la région disant qu’à l’expiration de l’ultimatum du 2 janvier lancé aux Fdlr, les populations d’Usala, Utunda et Ikobo du territoire Walikale,
sous l’emprise de ces combattants rwandais qui lèvent taxes contre elles et sont maîtres des mines du territoire vivent dans un climat tendu au bord de l’explosion.