Le Burundi continue de trainer les pieds dans son économie au moment où plusieurs pays africains sont entrain de décoller et de devenir des pays émergents. Si le Burundi garde le rythme de croissance actuelle, en 2025, il sera le pays le plus pauvre du monde.

Cela parait dans le premier rapport de la Banque Mondial sur le Burundi dans le domaine de l’économie dix ans après la guerre, indique Faustin Ndikumana, Président du PARCEM lors d’une conférence de presse animée dans la matinée de ce mardi 14 Novembre 2014.

Ce rapport sur la situation économique et financière du Burundi montre que la population burundaise vive avec un PIB de moins de 300 dollars/habitat alors que ça devait être un PIB de 600 dollars. Dans un autre pays comme le Lesotho, du 2001 à 2012, le PIB/habitant a été multiplié par trois passant de 377 USD/an à 1193 USD/an de même que le Rwanda qui vient d’aboutir au taux de 700 USD/hab en 2013. Le Burundi est un pays qui ne produit que faiblement et qui exporte presque rien. Il est l’un des pays ayant le plus faible taux d’exportation.

Faustin Ndikumana accuse les autorités burundaises de ne pas se sentir liées par le contenu du CSLP2 et celui de la Vision 2025. L’Organisation PARCEM appelle le Gouvernement du Burundi de prendre cette question en main et de sensibiliser la population sur la Vision 2025. Le Burundi ne trouvera pas d’excuses pour ne pas prospérer, car ces autres pays africains qui émergents avaient la même situation que le Burundi, indique Faustin Ndikumana.