Philipe Ndorunkundiye et sa femme Béatrice Munanayire et leurs complices sont entre les mains de la police nationale à la station de Gasabo. Ndorunkundiye est poursuivi pour tentative de meurtre sur la personne de sa belle-mère.
Pour faire disparaître sa belle mère, l’homme et sa femme espéraient hériter de ses biens. Ce couple qui réside à Rutunga, district de Gasabo dans la ville de Kigali est suspecté de tentative de meurtre de Nyirabagenzi, la mère de Béatrice Munanayire, vu que cette dernière se disputait des terres avec sa mère.
Selon les l’enquête menée par la police nationale, Philipe Ndorunkundiye s’était approché d’un certain Mathias Niyonzima et de Cyprien Ayabagabo pour qu’ils l’aident à tuer sa belle-mère.
Sur le site web de la police nationale l’on peut lire que les 2 complices devaient toucher une enveloppe de 50.000frw et qu’ils avaient déjà touché une avance de 20.000frw, le reste devrait être versé après la salle besogne ; mais Niyonzima et Ayabagabo se sont ravisés et ont décidé d’informer les autorités des instances de base de ce projet macabre.
« Nous n’avons jamais tué quelqu’un auparavant et nous avons jugé bon d’informer les autorités », a déclaré Niyonzima. Il a ensuite dit : « nous connaissons très bien cette vieille dame, elle ne mérite pas la mort, nous avons jugé bon que c’était mieux de divulguer ces informations ».
Philipe Ndorunkundiye dit avoir le regret d’avoir prémédité ce meurtre raté seulement pour des mésententes qui existaient entre lui et sa belle-mère. Il avoue avoir planifié ce coup avec sa femme.
L’enquête de la police nationale tend à montrer que ce n’est pas la première fois que Philipe Ndorunkundiye tente d’éliminer physiquement sa belle-mère.
En cette période même, il ya une plainte contre Munanayire au parquet déposée par sa mère. Cette vieille dame, Nyirabagenzi, possède 7 vaches et des vastes terrains, qui sont les causes directes de cette tentative de meurtre.
Ndorunkundiye et sa femme Munanariye accusés de tentative de meurtre, encourent une peine d’emprisonnement à perpétuité si jamais ils sont amenés devant la justice et reconnus coupables de tentative de parricide.
Le porte parole de la police nationale, le superintendant Theos Badege, a mentionné que des actes pareils n’ont pas de place chez les Rwandais de ce temps : « des problèmes peuvent être réglé à travers des négociations, à défaut de compromis, des juridictions habilitées peuvent trancher ».
Photo : Philipe Ndorunkundiye et sa femme Béatrice Munanariye.
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