Présidentielle en France : Jean-Luc Mélenchon cible Le Pen et Macron

Redigé par rfi
Le 6 février 2017 à 02:23

Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon en meeting à Lyon, le 5 février. REUTERS/Emmanuel Foudrot Jean-Luc Mélenchon n’était pas peu fier de la grosse mobilisation pour son meeting en personne à Lyon, en hologramme à Paris. Pendant 1h30, il a présenté son programme mais a aussi raillé ses adversaires : Marine Le Pen et surtout Emmanuel Macron… Il a également posé ses conditions à Benoit Hamon.
« Alors, où suis-je ? A Lyon, et maintenant, à Paris ! » C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon a (...)

Le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon en meeting à Lyon, le 5 février.
REUTERS/Emmanuel Foudrot

Jean-Luc Mélenchon n’était pas peu fier de la grosse mobilisation pour son meeting en personne à Lyon, en hologramme à Paris. Pendant 1h30, il a présenté son programme mais a aussi raillé ses adversaires : Marine Le Pen et surtout Emmanuel Macron… Il a également posé ses conditions à Benoit Hamon.

« Alors, où suis-je ? A Lyon, et maintenant, à Paris ! » C’est ainsi que Jean-Luc Mélenchon a annoncé l’apparition de son image en hologramme à Paris, lui-même dans une immense salle d’Eurexpo à Lyon. Il a ainsi pu parler à plus de 10 000 personnes dans deux villes à la fois, et tant pis pour ceux qu’il a nommé les « pisse-bougons » qui ont trouvé cette idée un peu trop « show-biz ».

Le candidat de « la France insoumise » a ainsi défié les autres candidats qui s’étaient retrouvés ce week-end à Lyon, à commencer par Marine Le Pen « avec son communautarisme ethnique, arrosé d’un fort sirop de clanisme familial. »

Mais c’est surtout Emmanuel Macron qui en a pris pour son grade, notamment sur sa proposition d’ouvrir les bibliothèques le dimanche. « C’est juste pour aller faire bosser les gens le dimanche ! a-t-il tancé. Celui-là, il a pourri la vie de milliers de gens avec tout ce qu’il a pu inventer avec son uberisation. Et bien maintenant, il rajoute une catégorie qui, j’en suis sûr, va militer avec nous : les bibliothécaires. »

Benoît Hamon n’a pas été cité, mais il a eu droit à son message : « chaque fois qu’on nous tend la main, aucun d’entre nous n’a jamais dit non. Mais il y a une chose à laquelle nous dirons toujours non : les combines. » Le rassemblement ne se fera pas à n’importe quel prix et les militants le soutiennent. « Il faudrait se diriger vers une candidature unique, mais je crois qu’actuellement c’est Mélenchon », analyse-t-on dans la salle.

Une supportrice estime qu’« il faudrait qu’Hamon se désiste », tandis qu’une autre, catégorique, commente : « Oh non non, pas Hamon, pensez-vous, Hamon, c’est comme Hollande ». Pour eux, Hamon doit se ranger derrière Mélenchon.


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