Au Nord-Kivu, des captifs congolais forcés à « la vie sexuelle avec des FDLR » dans les forêts d’Ombole. Dans leur captivité, ces otages ont été scindés en deux groupes. Les femmes ont été regroupées sur une colline où elles ont été associées de force à des hommes d’origine rwandaise.
Les hommes, de leur part, vivent sur une autre colline avec des femmes hutues rwandaises. L’objectif de cette opération est d’inséminer les souches rwandaises chez ces otages qui avaient déjà résisté au brassage avec ces réfugiés armés.
Ils sont une centaine, ces Congolais et Congolaises dont des enfants qui vivent toujours en captivité dans les forêts d’Ombole depuis plus de deux semaines. Ils ont été enlevés dans les villages de Katirikwaze, Mabuo et les environs à environ 60 Km à l’Ouest de Vuyinga, plus de 30 km à l’Ouest de Butembo au Nord-Kivu (Est de RD Congo).
« Les ravisseurs sont des présumés éléments FDLR cantonnés dans les carrés miniers situés entre Kasugho et Manguredjipa. Dans leur captivité, ces otages ont été scindés en deux groupes. Les femmes ont été regroupées sur une colline où elles ont été associées de force à des hommes d’origine rwandaise. Les hommes, de leur part, vivent sur une autre colline avec des femmes hutues rwandaises », renseignent des sources contactées dans cette partie du territoire de Lubero.
Elles ajoutent que « l’objectif de cette opération est d’inséminer les souches rwandaises chez ces otages qui avaient déjà résisté au brassage avec ces réfugiés armés », ajoutent les mêmes sources ».
Interrogés à ce sujet, des responsables de la sécurité dans cette partie du territoire de Lubero se sont réservés de toute déclaration, rassurant toutefois que « les autorités sont en train de monter des mécanismes pour libérer ces compatriotes ».
Cri de détresse
Les représentants de la société civile de Lubero ne cessent de lancer, depuis mars 2015, un appel aux autorités.
Ils ne veulent « pas être des laissés-pour-compte » de l’offensive lancée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) il y a plus de six mois contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Dans leur SOS, ils demandaient que « la traque contre les rebelles hutus rwandais soit également menée sur le territoire de Lubero et, en particulier, dans les groupements de Tama et d’Itala, où les exactions attribuées aux rebelles hutus rwandais se multiplient ».
Que des hommes FDLR violent des Congolaises, soit ! Mais que les FDLR forcent leurs femmes à des relations avec des Congolais, là il y a quelque chose qui ne colle pas !
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