YAOUNDE - Un des pays qui tire vers le haut la croissance économique en Afrique par des performances remarquables, le Rwanda se réjouit d’un partenariat grandissant avec la Chine qui enregistre surtout une nette augmentation des projets d’infrastructures, a souligné à Xinhua lors du dernier sommet de l’Union africaine (UA) la ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.

Inscrit dans un spectre large, ce partenariat se révèle comme ayant "beaucoup d’importance sur notre continent", aux yeux des autorités de Kigali qui saluent les réalisations notamment dans le domaine routier.

"On est en ce moment en discussion avec le gouvernement chinois pour orienter nos priorités", indique la ministre Mushikiwabo, qui prédit des perspectives bonnes pour ce partenariat.

Question : Madame la ministre, comment évolue le partenariat entre le Rwanda et la Chine et quelles en sont les perspectives  ?

Réponse  : Le partenariat entre la Chine et les pays africains et mon pays le Rwanda en particulier est un partenariat dont on se réjouit, parce que c’est un partenariat qui a beaucoup d’importance sur notre continent. La Chine comme d’autres pays et autres parties du monde devrait s’intéresser beaucoup à l’Afrique, que ce soit pour les infrastructures que pour d’autres aspects de notre développement aussi.

En termes de perspectives, je peux dire avec assurance que les perspectives sont bonnes. Avec le Rwanda en particulier, on a un partenariat qui grandit. On a découvert la Chine il y a plusieurs années, mais ces cinq, dix dernières années, il y a nette augmentation des projets en termes d’infrastructures.

Q : Pouvez-vous citer quelques projets phares ?

R : Par exemple, beaucoup de projets routiers à travers le pays, des projets de construction des bureaux dans la ville de Kigali notamment, les petites routes urbaines à travers la ville de Kigali également. Et on est en ce moment en discussion avec le gouvernement chinois pour orienter nos priorités ensemble.

Q : Dans le domaine de la fibre optique par exemple aussi ?

R : Non, dans le domaine de la fibre optique le Rwanda a bénéficié d’un partenariat public-privé et c’est la société coréenne Corea Telecom qui a installé la fibre optique à travers le pays.

Q : Et dans le domaine de l’énergie, qu’est-ce qu’on peut retenir ?

R : D’abord, l’énergie c’est un problème pour le Rwanda. C’est notre domaine de développement prioritaire. On a pour l’instant tout un programme qui combine plusieurs sources d’énergie, mais le projet le plus important pour l’instant, c’est l’exploitation du gaz méthane dans le lac Kivu avec une société américaine, Control Global, avec d’autres concessions qui sont toujours disponibles pour des sociétés autres que la société américaine.