SEVOTA est une association qui a pour objectif le soutien des veuves et des orphelins du génocide perpetré contre les Tutsis en 1994, le service de councelling, le renforcement des capacités des femmes violées pendant le génocide et les enfants qui en sont nés.

Sa Fondatrice et Présidente, Mukasarasi Godelive, a déclaré la nécessité d’autres moyens, surtout de l’argent, pour l’éducation de ces enfants.
Elle l’a déclaré lors de la cérémonie d’Umuganura (Fête Nationale pour la récolte) avec les partenaires de l’association, cérémonie au cours de laquelle il a été question de l’ évaluation de leurs réalisations et de la part de chacun dans l’éducation à la paix, en particulier dans des foyers marqués par des dissensions à base ethnique et d’autres dont les épouses ont été violées pendant le génocide perpetré contre les Tutsis, avec enfin les enfants nés dans ces conditions.

Mukasarasi a dit à la presse que leurs partenaires tels que le Forum des Femmes Députées (FFRP), l’Association PROFEMME Twese hamwe, la CNLG, peuvent faire des contacts avec les Universités et trouver une solution au problème de l’éducation de ces enfants.

Le Secrétaire Exécutif de la Commission CNLG, Ndayisaba Fidèle, a dit que bien que la Commission ne soit pas en mesure d’aider financièrement, elle peut trouver, avec l’expertise de l’association SEVOTA, chercher ailleurs le financement.
Mutesi Anita, Présidente du Forum des Femmes du Parlement, n’a rien dit à propos de l’aide financier, mais a loué l’initiative de Mukasarasi :” si chacun avait un coeur pareil à celui de Mukasarasi, les gens deviendraient bons. Son travail demande un sacrifice, un travail d’humanisation. J’ai trouvé en elle une humanité extraordinaire qui, si elle se propageait, changerait le prochain”, répandant et faisant régner l’humanité dans les coeurs, pourrait-on dire.

Depuis vingt ans que l’Association a été fondée, la SEVOTA a assisté 202 mères avec leurs 204 enfants, et un groupe d’Abiyubaka( autoédificateurs) voit le jour chaque année.