La Directrice de la Prison de Nsinda, Olive Mukantabarwa, a déclaré que sur une population de 7078 détenus domiciliés dans cette prison, le dépistage a trouvé 324 seropositifs. Cet exercice a été conduit par l’ONG AHF (Aids HealthCare Foundation). Cela inquiète les autorités pénitentiaires qui cherchent à savoir d’où vient cette contamination et comment parer ce danger.
« Il est vrai que la prison est un va et vient de gens qui peuvent être infectés surtout les jeunes qui consomment les stupéfiants qui peuvent les amener à des actes de viols sexuels, nous pensons que cela peut être une piste de recherche de solution », a dit Olive.
Elle dit qu’elle ne peut pas affirmer que cela peut venir de l’extérieur seulement parce que, a-t-elle dit, le fait que les femmes détenues, quand bien même elles ne vivent pas avec les hommes, elles font du lesbianisme.
Ce qui serait une autre source de contamination et propagation du SIDA. Elle a dit que c’est une longue lutte contre le SIDA que les autorités pénitentiaires ont commencée.
Pour le Dr. Munyampundu Horatius, Directeur de AHF-Rwanda, il est normal que les détenus peuvent entrer dans la prison sans savoir qu’ils sont séropositifs et qu’ils peuvent s’en apercevoir quand les maladies opportunistes se déclarent, que c’est pour cette raison qu’AHF a volé au secours des détenus.
La Prison de Nsinda est la première à faire ce dépistage systèmatique du SIDA pour sa population qui, à encroire Darius Rukundo, l’un des locataires de NSinda, a été apprécié par les détenus qui vont connaître leur actuel bilan de santé.
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