Un cachot de l’ancien Camp de Gendarmerie de Butare ; un site de génocide à protéger

Redigé par Karirima A. Ngarambe
Le 16 mai 2013 à 09:57

Le Cachot de l’ancien camp de Gendarmerie de Butare, dans l’actuel district de Huye en Province du Sud, est lourd d’histoire de pogroms qui ont visé les Tutsi du Rwanda de 1962, 1964, 1973 sur leur calvaire de la mort et enfin du génocide des Tutsi de 1994. Le cachot en question est fait de murs en moëllons. Une forteresse imprenable où tout Tutsi qui y entrait ne pouvait s’échapper et devait attendre son heure pour le peloton d’exécution.
Sans contredit, ce Cachot devrait être un site du Mémorial (...)

Le Cachot de l’ancien camp de Gendarmerie de Butare, dans l’actuel district de Huye en Province du Sud, est lourd d’histoire de pogroms qui ont visé les Tutsi du Rwanda de 1962, 1964, 1973 sur leur calvaire de la mort et enfin du génocide des Tutsi de 1994.

Le cachot en question est fait de murs en moëllons. Une forteresse imprenable où tout Tutsi qui y entrait ne pouvait s’échapper et devait attendre son heure pour le peloton d’exécution.

Sans contredit, ce Cachot devrait être un site du Mémorial parfait qui a traversé des décades dans l’histoire de la traque des Tutsi du Rwanda depuis l’époque de l’indépendance jusqu’en 1994.

Beaucoup de personnalités publiques candidates à l’exécution y sont passés en 1994 dont l’ancien Préfet de Butare, Jean Baptiste Habyarimana, accusé par le Gouvernement génocidaire des Batabazi de ne pas avoir ordonné le début du génocide des Tutsi. C’est aussi le cas d’Athanase Kayitakire du Petit Séminaire de Karubanda et bien d’autres.

Ici comme dans d’autres pays du monde, un tel lieu chargé d’histoire doit être protégé pour que étudiants et autres personnes chargées de reconstituer l’histoire des guerres ou de génocide des Tutsi de 1994 puissent avoir où se ressourcer.


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