Une femme arrêtée pour infanticide

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 22 février 2012 à 01:37

Une femme du district de Rulindo a été arrêtée pour avoir tué son nouveau-né. La meurtrière, Domina Mukeshimana, 28 ans, de la cellule Gitare, a asphyxié son bébé. Elle est actuellement détenue à la station de police de Rulindo.
Des sources indiquent que les agents de santé communautaire ont signalé l’incident à la police après que Mukeshimana leur eut révélé qu’elle avait fait une fausse couche. Toutefois, les résultats de l’autopsie ont indiqué que le bébé avait été étranglé à mort.
Mukeshimana avait été (...)



Une femme du district de Rulindo a été arrêtée pour avoir tué son nouveau-né. La meurtrière, Domina Mukeshimana, 28 ans, de la cellule Gitare, a asphyxié son bébé. Elle est actuellement détenue à la station de police de Rulindo.

Des sources indiquent que les agents de santé communautaire ont signalé l’incident à la police après que Mukeshimana leur eut révélé qu’elle avait fait une fausse couche. Toutefois, les résultats de l’autopsie ont indiqué que le bébé avait été étranglé à mort.

Mukeshimana avait été informée par les agents de la santé pour passer le test prénatale quand ils ont découvert qu’elle était enceinte, mais elle a refusé préférant cacher sa grossesse.

Le Surintendant Theos Badege,  porte-parole de la police, a condamné le crime en disant que personne n’a pas le droit d’ôter la vie d’autrui. Il a souligné qu’il n’y a aucune excuse pour que Mukeshimana étrangle son bébé à mort.

"C’est une honte que Mukeshimana assassine son bébé et elle va croupir probablement en prison pendant de longues années", a déclaré Badege.

Le porte-parole de la police a exhorté les la population à éviter les relations sexuelles non protégées qui provoquent des grossesses non désirées débouchant par la mort.

Badege a indiqué que le gouvernement avait mis en place des mécanismes tels que les orphelinats qui accueillent des enfants nés dans des circonstances difficiles.
 
« Les gens ne devraient pas commettre l’infanticide à cause de la pauvreté ou d’autres difficultés sociales", a déclaré le surintendant Badege.

Si elle est reconnue coupable, Mukeshimana est susceptible d’être inculpée d’infanticide qui mérite une peine d’emprisonnement à vie selon l’article 315 du code pénal du Rwanda.

La police nationale du Rwanda appelle au respect de la vie humaine parce qu’elle est précieuse.

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