Urgent

Une libération du Général KK lourde d’implications

Redigé par Gaèlle Kayihura
Le 15 août 2015 à 08:27

Le juge britannique a jugé bon de rendre sa liberté au Général KK (Karenzi Karake). Par cette décision, le juge en question a refusé de voir instrumentalisée la justice de la couronne. En effet beaucoup de dessous en rapport avec les circonstances douteuses dans lesquelles ces mandats ont été rédigés, un viol des conventions internationales sur l’immunité diplomatique du Général en mission officielle en GB.
Le Lt. Gen Karenzi est retourné au Rwanda, deux mois après que la police britannique l’ait arrêté (...)

Le juge britannique a jugé bon de rendre sa liberté au Général KK (Karenzi Karake). Par cette décision, le juge en question a refusé de voir instrumentalisée la justice de la couronne. En effet beaucoup de dessous en rapport avec les circonstances douteuses dans lesquelles ces mandats ont été rédigés, un viol des conventions internationales sur l’immunité diplomatique du Général en mission officielle en GB.

Le Lt. Gen Karenzi est retourné au Rwanda, deux mois après que la police britannique l’ait arrêté sur base d’un mandat d’arrêt européen de 2008 déclenché par un acte d’accusation délivré par le juge espagnol Andreu Merelles au cours de cette année-là.
Gen. Karenzi est arrivé à Kigali le jeudi 13 août après que le tribunal du Royaume-Uni s’est jugé incompétent pour examiner les crimes dont il est accusé.

Le général avait été arrêté par la police métropolitaine de London Heathrow Airport le 20 Juin, alors qu’il rentrait chez lui au Rwanda après une visite officielle au Royaume-Uni.

Rwanda trouve que ce qui concerne le mandat d’arrêt discrédité est juste une tactique d’une campagne politique menée par les négationnistes du génocide des Tutsi de 1994. Le Gouvernement rwandais est en plus convaincu que cette arrestation est abusive car elle viole les conventions internationales sur l’immunité diplomatique détenue par le lieutenant-général Karake.

Revenant sur les soi-disant mandats d’arrêts émis par la justice espagnole à l’encontre des 40 hauts dirigeants rwandais, le gouvernement du Rwanda maintient fermement qu’ils sont politiquement motivés et qu’ils n’ont aucun fondement véridique.

Dans une récente déclaration, le gouvernement a déclaré : " Nous sommes ravis que le général est enfin libre de revenir dans sa famille et retrouver ses amis et compatriotes et de reprendre ses importantes fonctions. "


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