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Une Rwandaise vivant en France écope d’une peine de 7 ans de prison pour avoir ébouillanté son amant

Redigé par
Le 22 juin 2011 à 05:45

En France, une Rwandaise de 37 ans a été condamnée, hier, par la cour d’assises de Loire-Atlantique pour s’être sauvagement attaquée à son compagnon en mars 2009, en préméditant son geste.
Josphine Mukagatare, qui semble avoir été animé d’une terrible envie de vengeance, se serait révoltée contre son amant qu’elle a accusé à l’époque de l’avoir ignorée après lui avoir promis monts et merveilles.
Cet homme lui avait proposé quelques mois plus tôt de se mettre en ménage et peut-être même d’avoir un enfant. Depuis (...)

En France, une Rwandaise de 37 ans a été condamnée, hier, par la cour d’assises de Loire-Atlantique pour s’être sauvagement attaquée à son compagnon en mars 2009, en préméditant son geste.

Josphine Mukagatare, qui semble avoir été animé d’une terrible envie de vengeance, se serait révoltée contre son amant qu’elle a accusé à l’époque de l’avoir ignorée après lui avoir promis monts et merveilles.

Cet homme lui avait proposé quelques mois plus tôt de se mettre en ménage et peut-être même d’avoir un enfant. Depuis qu’elle est arrivée de Lille pour vivre avec lui, il ne lui a plus adressée la parole, la repoussait, lui interdisait de regarder la télévision pour économiser l’électricité. « Il m’ignorait, il faisait tout pour que je me casse. »
 
« Ce que je lui ai dit en jetant l’huile bouillante ? Pourquoi tu veux que ta vie continue et que la mienne s’arrête ? » C’était le 14 mars 2009. Deux années ont passé. Joséphine Mukagatare a pris du recul. Elle comprend un peu mieux les ressorts de cette colère inouïe qui l’a poussée à commettre l’irréparable et l’a conduite devant la cour d’assises de Loire-Atlantique.

Maître Benoît Rousseau, l’avocat de Mukagatare dont le frère a été accusé d’avoir planifié le génocide contre les Tutsi, évoque une « cocotte-minute remplie et remplie et remplie de choses jamais évacuées » pour expliquer son geste irrationnel. « Son discernement était altéré » quand elle a ébouillanté son compagnon, estime un psychiatre.

L’avocat général Éric Calut a situé l’affaire « dans le cadre de la vengeance, pas dans celui de la passion ». Face à la gravité des faits et leurs conséquences, il a demandé aux jurés de « ne pas banaliser ces agissements » et a requis six à huit ans de prison. Joséphine Mukagatare, 37 ans, a été condamnée hier soir à sept années de prison.


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