Après le Katanga où 2.744 personnes ont été enregistrées, les opérations d’enregistrement biométrique des 245.000 réfugiés rwandais qui vivent en RDC préenregistrés entre novembre 2013 et janvier 2014 se poursuivent dans les provinces du Sud et du Nord Kivu et à Mbandaka.

A la date du 28 juin 2015, 11.229 réfugiés rwandais qui vivent au Nord Kivu et au Sud Kivu ont été enregistrés par le biais de la méthode biométrique ; selon le HCR(Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés).

Lancé depuis le 11 avril dernier, l’exercice d’enregistrement biométrique a été retardé dans le Sud et le Nord Kivu en raison des opérations militaires des FARDC(Forces Armées de la RDC) contre les forces négatives. Cet exercice se heurte aussi à la réticence des réfugiés à se faire enregistrer dans les centres conçus à cet effet.

Ces opérations d’enregistrement sont menées par la Commission nationale des réfugiés (CNR) en RDC, avec l’appui technique et financier du bureau du HCR dans le pays.

Le HCR et la CNR utilisent différents canaux de sensibilisation avant et pendant l’opération d’enregistrement des réfugiés pour transmettre le message selon lequel seuls les civils rwandais ayant quitté le Rwanda entre 1994 et 1998 pour motif de conflit armé, sont concernés par l’opération d’enregistrement.

L’opération d’enregistrement actuelle n’est nullement liée au rapatriement qui garde son caractère librement consenti. Elle n’est pas non plus liée au programme de démobilisation (DDDR) des rebelles rwandais des FDLR, qui est piloté par la MONUSCO (Mission de l’ONU en RDC)

Les réfugiés déjà enregistrés ont reçu une attestation de réfugié (avec les sigles de la CNR et du HCR) soigneusement préparé, qui sert de document de protection juridique après la phase d’enregistrement.

L’attestation qui est remise aux familles enregistrées est destinée principalement à leur protection et non à une quelconque assistance matérielle.