22 présumés génocidaires qui vivaient à l’étranger ont été incarcérés depuis le début de cette année

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Le 9 août 2011 à 12:32

Depuis le début de l’année 2011, 22 personnes, accusées de crimes de génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 et qui circulaient en toute liberté à l’étranger, ont été incarcérées.
Déclaration faite par le chargé du département de poursuite des présumés génocidaires qui vivent à l’étranger auprès du parquet général, Jean Bosco Siboyintore.
Siboyintore a fait savoir que le nombre des inculpés pour génocide est monté par rapport aux années précédentes, ce qui n’est pas sans réjouir les rescapés [du génocide des (...)

Depuis le début de l’année 2011, 22 personnes, accusées de crimes de génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 et qui circulaient en toute liberté à l’étranger, ont été incarcérées.

Déclaration faite par le chargé du département de poursuite des présumés génocidaires qui vivent à l’étranger auprès du parquet général, Jean Bosco Siboyintore.

Siboyintore a fait savoir que le nombre des inculpés pour génocide est monté par rapport aux années précédentes, ce qui n’est pas sans réjouir les rescapés [du génocide des Tutsi] qui ne cessent de se demander quel sera le sort de ces fugitifs encore vivants de par le monde.

Parmi ces génocidaires, 4 ont été arrêtés en Belgique, 2 en France, 2 en Norvège, 1 aux Pays-Bas, 1 au Danemark, et d’autres ailleurs dans le monde. Seulement, 11 procès de ces 22 détenus sont en cours, a rapporté le journal en ligne, "Izuba Rirashe", écrit en Kinyarwanda.

Siboyintore salue l’effort des pays européens dans l’arrestation des présumés génocidaires : « ce qui est remarquable est que les pays africains ne montrent pas vraiment leur volonté d’arrêter les personnes poursuivies de crimes de génocide, mais il n’y a pas à s’inquiéter car les crimes de génocide sont internationaux, commis contre l’humanité entière ».

A la question concernant la fermeture du Tribunal Pénal International pour le Rwanda, le TPIR en 2014, Siboyintore a déclaré qu’il n’y aura aucun incident, car une équipe de poursuite des dossiers du TPIR a été mise en place et puis, elle tranchera les procès laissés en suspens par le TPIR.

Le département de poursuite des génocidaires, vivant à l’étranger, continuera à collaborer avec les pays abritant ces personnes, toujours dans l’ombre et présumées génocidaires, selon Siboyintore.

Concernant le sort de Kabuga, au premier plan parmi les accusés de crimes de génocide, Siboyintore trouve que Kabuga sera aussi poursuivi, en dépit de la fermeture du TPIR par l’équipe chargée de ces crimes.

Photo : Martin Ngoga, le procureur général de la République du Rwanda


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